1975-2000 – Après la crise pétrolière

En 1976 arrivent au cimetière l’actrice et chanteuse Gaby Benda, le fondateur de « Modes et travaux » Edouard Boucherit, et le député collaborationniste Georges Scapini. Enfin, les cendres du peintre surréaliste allemand Max Ernst, et celles de la comédienne belge Jane Marnac, rejoignent le funérarium.

Puis on inhume le verrier Marc Lalique en 1977.

Le suivent, en 1978, le militant communiste Henri Curiel, les acteurs Claude Dauphin, et Olivier Hussenot, l’architecte du Palais de la Porte Dorée, Albert Laprade, l’économiste Jacques Rueff, et le banquier Georges Wormser.

En 1979, on inhume le militant communiste Pierre Goldman, le compagnon de la Libération Alexandre Parodi, et Consuelo, la veuve d’Antoine de Saint-Exupéry.

Arrivent, en 1980, le producteur de cinéma Raymond Hakim, le musicien inventeur des ondes Martenot, Maurice Martenot, et l’acteur et réalisateur Jean Tarride.

En 1981, les suivent par l’animateur Jean Nohain, le compositeur de musique de films Tony Aubin, le violoniste Marius Casadesus, la chanteuse populaire Lucienne Vernay, le résistant Georges Jouneau, dit Commandant Georges, et, enfin, le sculpteur Karl Jean Longuet.

Puis, en 1982, entrent au cimetière le secrétaire de Staline Boris Bajanov, le « roi de l’étain » bolivien Antenor Patino, l’organiste de Saint Sulpice Jean-Jacques Grunenwald, et le décorateur de théâtre Roger Harth. Enfin, les cendres de la photographe américaine Florence Henri, celles de l’écrivain de La vie Mode d’emploi, Georges Perec, du tapissier Jean Picart Le Doux, et de la militante pour la fermeture des maisons closes Marthe Richard rejoignent le Funérarium.

En 1983, on inhume l’homme de lettres Jacques Benoist Méchin, les sœurs coiffeuses Maria et Rosy Carita, le créateur du Palace Fabrice Emaer, et la voix de « Nounours » Jean Martinelli.

Ensuite entrent au cimetière, en 1984, le banquier juif James, baron de Rothschild, l’homme de lettres chrétien Pierre Emmanuel, l’historien du vieux Paris Jacques Hillairet, le réalisateur kurde Yilmaz Güney, le général iranien Gholam Ali Oveissi et le maitre d’aïkido japonais Itsuo Tsuda. Voilà qui donne une bonne idée du melting pot qu’est devenu le cimetière ! Enfin, on dépose au Colombarium les cendres du comédien Roger Blin et celles du compositeur de musique de film Michel Magne.

La ville de Paris créée le premier jardin du souvenir en France en 1985. Cette même année, on inhume l’historien Fernand Braudel, le chanteur du Clair de lune à Maubeuge, Pierre Perrin, et l’actrice Simone Signoret. De plus, les cendres du photographe américain Clarence John Laughlin et celles du grand-maître du Grand Orient de France Francis Viaud vont au Colombarium.

En 1986, le gangster du gang des postiches Bruno Berliner va désormais voisiner avec le compagnon de la Libération Stanislas Mangin, et l’étudiant victime de la police Malik Oussekine, alors qu’on dépose au Colombarium les cendres du journaliste de l’underground dans Libération Alain Pacadis.

Puis, en 1988, on inhume l’humoriste Pierre Desproges, le chanteur populaire Valerio, l’animatrice Christine Fabrega, la fondatrice de Elle Hélène Lazareff, et le metteur en scène Jean Pierre Ponnelle, mais aussi le ministre iranien et prince Mozaffar Firouz Kadjar et le sculpteur Lucien Gibert. Enfin, on dépose au Colombarium les cendres du militant homosexuel Guy Hocquenghem, et du magicien Mystag.

Arrivent au cimetière, en 1989, les militants kurdes assassinés par l’Iran Azar Abdullah Ghaderi et Abdul Rahman Ghassemlou. De plus, les cendres du sociologue Jean-Paul Aron, du psychanalyste et ethnologue Octave Mannoni et de l’acteur Robert Vidalin sont déposées au Funérarium.

En 1990, les cendres de l’homme de lettres Georges Conchon vont au Colombarium. Par ailleurs, on enterre le réalisateur Michel Drach, le général Jean-Louis Garot, le directeur de ballet russe Boris Kochno, et le cuisinier Raymond Oliver.

Ensuite, en 1991, arrivent au cimetière le journaliste Antoine Blondin, la comédienne Sylvia Monfort, l’acteur Yves Montand, le physiologiste Jean-Louis Parrot, et le poète André Pieyre de Mandiargues. Dans le même temps, les cendres de l’homme de lettres André Fraigneau, du judoka Jean-Louis Geymond, et du photographe polonais Harry Ossip Meerson rejoignent le Colombarium.

En 1992, on inhume les trois militants kurdes assassinés à Berlin par l’Iran Fattah Abdoli, Homayoun Ardalan et Sadegh Charafkandi, la soprano Lise d’Alignan, le compositeur de musique de films, Georges Delerue, les chefs d’orchestre Maurice Le Roux et Pierre Dervaux, l’économiste Jean Benard, le philosophe et psychanalyste Félix Guattari, le psychanalyste et psychiatre Tony Lainé, et le producteur Robert Hakim.

Puis, en 1993, entrent au cimetière l’écrivain militaire Erwan Bergot, l’homme de lettres Auguste Viatte, la comédienne roumaine Elvire Popesco, le sidérurgiste, le baron Marcel Petiet, l’expert chypriote (et faussaire) de Maurice Utrillo, Paul Pétridés et le créateur du Groupe Tata, l’indien JRD Tata. Enfin, rejoignent le Colombarium les cendres de la pianiste Catherine Collard, de l’accordéoniste et compositeur Maurice Denoux, du danseur et chorégraphe américain Alwin Nikolaïs, et du clown Achille Zavatta.

En 1994, les cendres du mathématicien Roger Apery sont déposées au Colombarium. La même année on inhume le réalisateur Christian Jaque et le chanteur populaire Marcel Mouloudji.

Ensuite, en 1995, entrent au cimetière le sculpteur Etienne Martin, l’acteur et comédien Jean Weber et le réalisateur Pierre Zucca. Par ailleurs, les cendres du coiffeur des stars, Bruno Pittini, arrivent au Colombarium, alors que celles de l’auteur dramatique, Jean-Luc Lagarce, vont au jardin du souvenir.

En 1996, sont inhumés le journaliste, pilier de la « Françafrique », Jean Mauricheau-Beaupré, la réalisatrice Christine Pascal et le chausseur de luxe turc Sarkis Der Balian les rejoignent. En même temps, les cendres du graphiste et photographe polonais Roman Cieslewicz et de l’accordéoniste Jo Privat arrivent au Colombarium.

Puis, en 1997, arrivent l’impresario Jacques Canetti, la mezzo-soprano suisse Inès Chabal, et le premier danseur étoile, l’italien Serge Peretti. Cette année-là rejoignent le Colombarium les cendres du violoniste de jazz italien Stéphane Grappelli et du ministre socialiste Jean Poperen.

Ensuite, en 1998, les cendres de l’actrice Muse Dalbray, de la psychanalyste néerlandaise Maud Mannoni et du producteur René Thévenet sont déposées au Colombarium. L’homme de lettres britannique, sir Antony Glyn, le philosophe communiste Jean-François Lyotard et l’autrice Christiane Rochefort viennent rejoindre leurs prédécesseurs au cimetière.

En 1999, les cendres du père d’Achille Talon, Greg et de l’actrice martiniquaise Darling Légitimus rejoignent le Colombarium. Arrivent alors au cimetière le compositeur slovène Bozidar Kantuser, le pianiste polonais Milosz Magin, le patron de la SNCF, Gilbert Morard et le pianiste de jazz Michel Petrucciani.

Pour finir, signalons la création d’une chapelle moderne pour la comtesse d’Ornano.

Retrouvez tous les personnages de cette époque.

Sources : D. Muller. Date de création : 2024-03-01.

Le Père Lachaise

Date de la dernière mise à jour : 18 mars 2024