DESPROGES Pierre (1939-1988)
France

Dans La minute nécessaire de monsieur Cyclopède
Etonnant, non ?

Pierre Desproges voit le jour le 9 mai 1939 à Pantin (Seine-Saint-Denis). Cet humoriste est célèbre pour son humour grinçant et son aspect sérieux et pince sans rire. Il s’est souvent fait remarquer par des sujets de plaisanteries assez hors du commun. Il dit en substance :

«On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui».

Viscéralement antimilitariste,

«Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaire »,

et foncièrement contre l’extrême droite :

«Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil».

Il n’hésite pas à s’attaquer aux sujets les plus sensibles comme la religion, la Seconde Guerre mondiale, et même, sa propre maladie, «Plus cancéreux que moi, tumeur». Dans ses échanges avec le public, il prend souvent à contre-pied des situations ou des contextes convenus.

On se souvient de ses prestations dans le Petit Rapporteur de Jacques Martin où avec son complice Daniel Prévost, il fait rire aux éclats la France entière dans un répertoire d’humour noir et de cynisme. Il est le chroniqueur dans le Tribunal des flagrants délires, en compagnie de Claude Villers et de Luis Régo.

On le retrouve aussi sur France Inter dans une chronique quotidienne intitulée Chroniques de la haine ordinaire. Il anime en compagnie de Thierry Le Luron, l’émission hebdomadaire Les Parasites sur l’antenne. FR3 lui donne une chronique sur son antenne, La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, qui selon lui, divisa la France en deux : « Les imbéciles qui aiment et les imbéciles qui n’aiment pas ».

Il monte sur scène en 1984 et 1986 sur les conseils de Guy Bedos. On lui doit aussi quelques ouvrages parmi lesquels : Des femmes qui tombent bien, Les Bons conseils du professeur Corbiniou, Manuel du savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis, Vivons heureux en attendant la mort, etc… .

On dit qu’il a lui-même tourné son propre décès en dérision. Il a rédigé lui-même la dépêche annonçant sa mort : « Pierre Desproges est mort d’un cancer, étonnant, non ? ». Il décède le 18 avril 1988. Son épouse, Hélène, née Moirain, le rejoint en 2012 par son épouse.

Sources : -. Date de création : 2005-12-20.

Monument

La sépulture est entourée d’un mur sur lequel se trouve une grille avec une plaque portant l’inscription.

Inscriptions :

Pierre et Hélène DESPROGES, 1839-1988  1947-2012.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 9 mars 2023