Les vitraux : la Déposition, la Résurrection et l’Ascension
Le Christ mort en croix, ses fidèles décrochent son corps de la croix pour l’enterrer dans une grotte. Celle ci se trouve aujourd’hui sous la basilique du Saint Sépulcre, à Jérusalem. C’est la descente de croix ou Déposition : Barre, Carré, Deharambure, Goubault, Klopp, Larcade, Ledard, Lemy, Marty, Millan, Reich, et Simon.
Trois jours après la mort du Christ, des femmes viennent prier sur le tombeau qu’elles trouvent ouvert et vide : Chateaubriand.
Les chrétiens croient que le Christ est resuscité, pour montrer sa nature divine. C’est la Résurrection que ceux ci fêtent le jour de Pâques. On la représente avec le Christ qui, ayant bousculé la pierre tombale, sort du tombeau et s’envole vers le ciel pour rejoindre son père, Dieu. Il peut y avoir des soldats romains endormis alors qu’ils étaient chargés de garder la tombe. On trouve ce thème dans les chapelles : Baboeanu, Belvoix, Bessan, Bobbio, Bosviel, Boutillier, Cail, Callier, Carez, Chassin de Kergommeaux, Connault, Dubrujeaud, Dusseaux, Guinet, Hanens, Ladurée, Masure, Morcrette, Niclausse, Niclot, Rivoire, Schaeffer, Seyahi, Thelier, Tournay, et Vermond.
Le Christ revient ensuite de façon anonyme sur terre mais deux pèlerins le reconnaissent ; il rejoint alors ses disciples et devant eux s’élève vers le ciel pour rejoindre Dieu, son véritable père. C’est l’Ascension que l’on fête 40 jours après Pâques : Bain, Salignac Fénelon, Perrot de Thannberg ;
Certains de ces vitraux sont l’oeuvre de :
- Jean-Baptiste Anglade : Résurrection (1881 Hanens) ;
- Charles Champigneulle : Résurrection (Bosviel, Niclot) ;
- Lucien Collinet : Résurrection (Connault)
- Joseph Guyonnet : Résurrection (Rivoire) ;
- Henri Mathieu : Déposition (1885 Carré), Résurrection (Baboeanu, 1889 Vermond, 1895 Bobbio, 1896 Morcrette, 1898 Callier) ;
- J. Rouvière (45 rue Sainte Eugénie, 15ème, Paris) : Déposition (Lemy, Simon) ;
- Joseph Vantillard (4 rue Daubigny, 17ème, Paris) : Déposition (Barre), Résurrection (Dusseaux, Masure).
Il est intéressant de noter que les versions de la Résurrection de Guyonnet (Rivoire) et Mathieu (1898 Callier) sont quasi identiques. Enfin, ceux, non signés, de la Résurrection de Niclausse et de Schaeffer sont très proches et viennent probablement du même atelier.