L’éveil par Anne-Lise

« L’Eveil

Infiniment plus tendres, infiniment plus beaux,

Tes arbres revêtissent leurs manteaux de verdure

Tes couleurs se transforment en un divin tableau

Et ton ciel se pare d’une douce toiture.

La lumière du matin caresse doucement

Les visages de pierre qui s’éveillent du sommeil

Les matous s’alanguissent et jouissent de l’instant

Et moi, je tangue d’ivresse face à toutes tes merveilles :

Douceur de tes allées, grandeur de ton silence,

Harmonie de tes sons, pureté de ton âme

En haut de ta colline, mon bonheur est immense

De mes tourments passés, j’en oublie tous les drames.

Mes narines frissonnent à l’odeur du lilas

Le bout de mes doigts caresse tes herbes folles

Tous mes sens stimulés s’envolent en éclats

Et, proche de l’extase, dansent en farandole. »

Sources : Anne-Lise. Date de création : 2008-06-03.

Bibliographie

Date de la dernière mise à jour : 20 février 2021