L’éveil par Anne-Lise

« L’Eveil

Infiniment plus tendres, infiniment plus beaux,
Tes arbres revêtissent leurs manteaux de verdure
Tes couleurs se transforment en un divin tableau
Et ton ciel se pare d’une douce toiture.

La lumière du matin caresse doucement
Les visages de pierre qui s’éveillent du sommeil
Les matous s’alanguissent et jouissent de l’instant
Et moi, je tangue d’ivresse face à toutes tes merveilles :

Douceur de tes allées, grandeur de ton silence,
Harmonie de tes sons, pureté de ton âme
En haut de ta colline, mon bonheur est immense
De mes tourments passés, j’en oublie tous les drames.

Mes narines frissonnent à l’odeur du lilas
Le bout de mes doigts caresse tes herbes folles
Tous mes sens stimulés s’envolent en éclats
Et, proche de l’extase, dansent en farandole. »

Sources : Anne-Lise. Date de création : 2008-06-03.

Bibliographie

Date de la dernière mise à jour : 13 janvier 2024