Epitaphes, ou le pouvoir des mots
Pour Alexandre Boutie : « Ton Souvenir Restera éternellement Dans notre pensée O toi dont la vie sainte et pleine de candeur Qui pour faire le bien retrouvais tant d’ardeur Quand ce malheureux cœur endurait la souffrance Ton cœur forçait ta douleur à garder le silence Au-dessus de tes maux ton âme s’élevait Dans un calme apparent l’aurore la trouvait : Jamais elle ne sut rencontrer un reproche A l’aspect du vice, muette comme roche. Ces restes mutilés par de cruelles douleurs Que l’on a déposés accompagnés de pleurs Reposeront en paix dans ce triste séjour Ses vertus a jamais vivront dans notre amour. »
Pour J. Victorinne Bourdin : « Espoir perdu La tendre affection de son mari De ses enfants et de ses parents L’attachement de ses nombreux amis Les regrets sincères et tous Sont l’hommage le plus pur Et le plus vrai Rendu à ses mérites et ses vertus. »
Pour Jacques Jouet : « Fut bon époux, bon père et bon ami, Simple et juste Sa vie fut une suite de bonnes œuvres Il fut pleuré de toux ceux qui le connaissaient Quand on a appris sa mort: Et il le sera longtemps; Que tous de son épouse, de ses enfants et de ses amis Le juste espoir qu’ils ont De son éternel bonheur Fonde sur sa charité envers les pauvres Son zèle pour la religion Et son amour pour dieu Peut seul les consoler en attendant le moment De lui être réunis. »
Sources : -. Date de création : 2010-11-04.