Présentation type d’une notice

Les informations qui suivent s’adressent aux personnes qui souhaitent nous proposer de nouvelles notices pour le site.

Identifiant d’une notice

L’identifiant figure en haut de la notice dans un bandeau à part. Il comprend d’abord le NOM d’état civil, éventuellement, le NOM d’usage (née XXX ou Mme YYY pour une femme, ou dit ZZZ), tous deux en majuscules. Puis viennent tous les prénoms, le titre nobiliaire principal, l’année de naissance et l’année de décès de cette personne. Si on ne connait pas une année exactement, elle est de la forme « 19xx » par exemple. Ces données sont celles qui figurent le monument funéraire, avec le même ordre et la même orthographe.

Exemple : REMUSAT Claire Elisabeth Jeanne GRAVIER de VERGENNES, dite CLARY, comtesse de (1780-1821).

Enfin, pour certains monuments intéressants dont on ne connait pas les occupants, on mentionne seulement le nom de famille.

Exemple : ARNOULT.

Groupes

Les groupes figurent à gauche de la notice : en face du texte, sous la photo de la personne, quand elle existe, et en face de la description du monument, pour la division.

On rattache une notice à au moins trois groupes :

  • la division, où se trouve la sépulture,
  • l’époque où la personne a été le plus active (Ancien régime, Seconde République, Entre deux guerres …)
  • le métier de la personne (sculpteur, philosophe …).

Dans certains cas, on peut rattacher la notice à une seconde époque, à plusieurs métiers ou une catégorie sociale (mort pour la France, immortel…).

Si la sépulture contient une (voir des) œuvre(s) d’art, on la rattache à un (ou des) créateur(s) (sculpteur, architecte, créateur de vitrail…), quand on connait l’information.

Enfin, on rattache obligatoirement une notice à un pays, représenté par son drapeau, en haut et à droite. Attention, ce drapeau est celui du pays actuel, qui peut être différent de celui du pays dans lequel est née la personne. Par exemple, la notice d’Oscar WILDE est rattachée à l’Irlande, alors que l’Irlande n’existait pas à sa naissance puisqu’elle faisait partie de la Grande Bretagne. Ou la notice de Maxime VINAVER est rattachée à la Russie avec son drapeau actuel … qui est différent de celui de la Russie impériale dans laquelle est né Maxime.

Ces groupes permettent de consulter des listes par groupe, en cliquant sur le groupe indiqué sur l’écran d’une notice (liste de toutes les notices concernant l’Ancien Régime, par exemple).

Localisation et titre

La localisation de la sépulture, obligatoire, figure en face du texte sur le monument, sous la division.

Elle se fait avec le numéro de case funéraire pour la division 87. Pour toutes les autres divisions, elle se fait avec le numéro de ligne par rapport au chemin le plus proche (avenue principale, 5ème ligne, par exemple), puis, éventuellement, avec les références de Moiroux.

Jules Moiroux, conservateur du Cimetière, au début du 20ème siècle, a publié un guide de toutes les tombes des personnes qui étaient célèbres à l’époque. Ce guide contient un plan quadrillé du cimetière. Ces carrés, de 50m de côté, sont repérés d’abord du nord au sud, par une ou deux lettres, puis d’ouest en est, par un ou deux chiffres (Y 22, pour Louis DUPORT, par exemple, dans la Division 10). Ce repérage, plus fin que celui permis par les divisions, permet de localiser les sépultures anciennes. L’APPL le vérifie pour toutes les notices publiées.

Après la localisation figurent les mentions : « cénotaphe » (sépulture vide), « carditaphe » (sépulture ne contenant qu’un cœur) ou « corps sans cœur », le cas échéant.

Enfin, un titre, facultatif, mentionne la caractéristique principale de la personne et son surnom, par exemple, ou une de ses œuvres marquantes (« Médecin, créateur de l’homéopathie », « Maréchal d’empire, Le brave des braves »…).

Biographie

Dans de rares cas, quand l’APPL souhaite présenter la personne ou la sépulture, une courte introduction, en italiques, précéde le texte de la notice lui-même.

La biographie est chronologique : elle commence par la naissance pour finir par le décès. Dans la naissance de la personne, on mentionne celle-ci avec tous ses prénoms, noms et titres de noblesse éventuels. Les prénoms non gravés sur le monument figurent ici entre parenthèses.

Le texte est au présent narratif, pour faciliter la lecture. Les mois dans les dates figurent de façon claire (par exemple : chevalier de la Légion d’honneur (29 octobre 1826)).

En fin de notice, on indique le détail éventuel des funérailles.

Complément pour la partie principale de la notice

On peut ajouter, après la biographie, plusieurs paragraphes spécifiques, dans cet ordre :

  • Extrait / Citation, avec la mention de la source, en bleu,
  • Œuvres / Films / (Pièces de) Théâtre / Publications,
  • Etats de service, pour les militaires,
  • Titres, pour les titres nobiliaires acquis au cours de sa vie, avec le nom du titre suivi de la date d’obtention entre parenthèses,
  • Armes, quand celles-ci sont attribuées avec un titre,
  • Distinctions, avec pour chacune, son grade, le nom de la distinction elle-même et l’année d’obtention entre parenthèses,
  • Hommages, quand un bâtiment, une rue, un prix … ont été nommés d’après la personne,
  • Liens vers d’autres sites internet (pour écouter la chanson qui a fait le succès de son auteur, par exemple).

En fin de notice, deux paragraphes sont obligatoires :

  • Sources, pour authentifier la provenance des informations,
  • Date de création initiale de la notice, exprimée en Année-Mois-Jour, sachant que celle-ci peut faire l’objet de nombreuses mises à jour ultérieures.

On cite les « Sources », les « Œuvres » littéraires ou musicales et les « Publications » de façon standardisée : Auteur (Prénom de l’auteur) Titre de l’ouvrage, éditeur, année de parution, nombre de pages ou référence de la page qui cite la personne concernée par la notice.

Exemple : Mullié (Charles) Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer, de 1789 à 1850, Paris, 1852, 602 pages.

Une source peut aussi être un site internet : Base Léonore (Légion d’honneur), par exemple.

Dans les « Sources », on cite d’abord les livres, puis les sites, puis Wiki, puis les personnes qui ont fourni des informations.

On cite les «Films » et (les pièces de) « Théâtre » de façon standardisée : nom de la pièce/film, auteur/réalisateur …, (théâtre), date, (rôle).

Exemple : J’ai confiance dans mon pays d’Alain Scoff, mise en scène de l’auteur, Théâtre Mouffetard (1973).

Dans les autres « Œuvres » (tableaux, sculptures …), on indique le lieu de conservation, quand on le connait (par exemple : Entrée triomphale de Clovis à Tours en 508 (1838), musée de Versailles).

On liste les «Films », (pièces de) « Théâtre », « Œuvres », « Publications » par ordre chronologique. Donc les plus récents sont à la fin de la liste.

Complément pour la partie « Monument » de la notice

La notice comprend deux autres parties :

  • Monument, éventuellement, quand celui ci contient une œuvre d’art ou a une architecture particulière ou a été restauré par une association. On indique ici aussi, par exemple, si la sépulture est entretenue par la ville de Paris ou si la concession à perpétuité a été donnée gratuitement et par qui.
  • Inscriptions, obligatoires, figurant sur le monument (épitaphe, noms …).

Dans le « monument », figurent, éventuellement, le nom de l’architecte, l’année de construction et le matériau du monument (marbre, pierre …). S’il y a une sculpture, alors on précise son type (statue, bas-relief, gravure …), son matériau (bronze, marbre, pierre …), le nom et le prénom de l’auteur et la date de réalisation, quand on les connait.

La mention de ces créateurs permet de consulter la liste de leurs œuvres dans le cimetière, en cliquant sur le « Créateur » indiqué sur l’écran d’une notice (liste de toutes les notices avec une œuvre de Pierre-Jean David d’Angers, par exemple).

Illustrations

Quand c’est possible, le portrait ou la photo de la personne figure en haut à gauche de la notice. Par contre, il y a toujours, en bas de la notice, une photo de la sépulture. On peut compléter celle-ci par une photo des noms sur le monument funéraire, si ceux-ci sont encore lisibles, et par d’autres photos illustrant les œuvres d’art éventuelles, avec la phot. des signatures si celles-ci sont visibles. De même, si un architecte ou un entrepreneur a signé le monument ou la chapelle, alors la notice contient la photo de sa signature.

La biographie est souvent illustrée et chaque illustration comporte sa légende, au-dessous, qui indique la source de l’illustration, quand celle-ci est connue (exemple : Philippe Léon Béclard, gravure par Beaucourt et Chapon d’après une photo de Disderi, Le Monde illustre du 25/06/1864, BNF-Gallica).

Liens entre les notices

Quand plusieurs notices concernent des personnes enterrées au même endroit, à la fin de la biographie, on indique avec qui repose le titulaire de la notice, en précisant le nom, le prénom, les années de naissance et de mort, l’activité et le lien de parenté des autres personnes concernées. A la publication, on met en place le lien avec la notice concernée, de façon à pouvoir l’atteindre par un simple clic.

De plus, le texte principal de la notice peut mentionner une ou plusieurs autres personnes présentes dans le cimetière. A la publication, on établit alors ce lien, de façon à pouvoir atteindre l‘autre notice par un simple clic.


Date de la dernière mise à jour : 15 novembre 2021