Jean-François (en fait Jan-Frans) van Dael, ou Vandaël, voit le jour à Anvers (Pays-Bas), le 27 mai 1764. Formé dans l’atelier d’un peintre de décors, van Dael suit les cours de dessin à l’académie d’Anvers. En 1786, il part pour Paris où il débute modestement comme peintre décorateur, pratiquant notamment l’imitation des bois.
C’est pendant les années troublées de la Révolution qu’il commence à peindre des fleurs. Peut-être a-t-il alors comme professeur Gérard van Spaendonck (1746-1922).
Rapidement il obtient un énorme succès. Il expose au Salon de 1804. Ses œuvres, fort nombreuses, se retrouvent bientôt dans les salons de la haute société. L’impératrice Joséphine, Louis XVIII et Charles X en acquièrent plusieurs.
Ses compositions conservent toujours un caractère sévère hérité de la tradition hollandaise et flamande du XVIIe siècle. Certains de ses bouquets, telle La tombe de Julie (1804, Château de Malmaison), associent aux fleurs une réflexion mélancolique sur la vie et la mort.
Il est immortalisé par Boilly dans son tableau Réunion d’artistes dans l’atelier du peintre Jean-Baptiste Isabey. Jean-François van Dael s’éteint à Paris, le 20 mars 1840.
Sources : -. Date de création : 2007-02-17.