CLARETIE Arsène Arnaud, dit Jules (1840-1913)
France

Jules, de son vrai nom Arsène Arnaud, Clarétie voit le jour à Limoges (Haute-Vienne), le 8 décembre 1840. Ecrivain, romancier et auteur dramatique, il est aussi historien et chroniqueur de la vie parisienne. Son œuvre est très étendue et prolifique.

Jules Claretie collabore à de nombreux jouaux sous plusieurs pseudonymes, notamment au Figaro» et au Temps». Il tient la critique théâtrale à L’Opinion nationale, au Soir, et à La Presse. Ses articles sont souvent sujets à des analyses sans aménité sur ses contemporains. Historien, il compose entre autres une «Histoire de la Révolution de 1870-1871».

Il publie de nombreux romans, tels que parmi lesquels plusieurs seront adaptés pour la scène. Il écrit pour Massenet le livret de La Navarraise, en 1894. Jules Clarétie est président de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Auteurs dramatiques.

De 1885 à 1913, il est administrateur général de la Comédie Française, dont il ouvre les portes à des auteurs contemporains comme Octave Mirbeau dont il fait jouer Les affaires sont les affaires et, à contrecœur et contraint par une décision de justice, Le Foyer, et aussi Paul Hervieu ou Henry Bataille.

Il devient membre de l’Académie Française le 26 janvier 1888. Jules Clarétie s’éteint à Paris le 23 décembre 1913. C’était l’époux d’une des filles de l’industriel Charles Risler. Il repose avec son fils, l’avocat et homme de lettres Georges Clarétie (1875-1936).

Œuvres :

  • Monsieur le Ministre, Le Million, Le Prince Zilah, La Revanche des morts (1860) ;
  • Une Drôlesse (1862) ;
  • Pierrille (1863) ;
  • Les Contemporains oubliés, La Fontaine et Lamartine, Les Ornières de la vie, Les Victimes de Paris, Le Dernier baiser, Elisa Mercœur, M. de Lamartine (1864) ;
  • Les Voyages d’un parisien, Petrus Borel le lycanthrope, Béranger, L’Incendie de la Birague (1865) ;
  • Un Assassin, Robert Burat, Histoires cousues de fil blanc (1866) ;
  • Les derniers Montagnards, Mademoiselle Cachemire, Une femme de proie, La Libre parole (1867) ;
  • Madeleine Bertin (1868) ;
  • Raymond Lindey, La Volonté du peuple, La Poudre au vent, La Famille des gueux, La Vie moderne au théâtre (1869) ;
  • Journées de voyage, Espagne et France (1870) ;
  • La Débâcle, Le Champ de bataille de Sedan, L’Empire, Les Bonaparte et la Cour, La France envahie, La Guerre nationale, Paris assiégé, Rapport sur la fondation de bibliothèques municipales (1871) ;
  • Noël Rambert, Le petit Jacques, Le Roman des soldats, Histoire de la Révolution de 1870-1871, Les Prussiens chez eux (1872) ;
  • Ruines et fantômes, Molière, sa vie et ses œuvres, Peintres et sculpteurs contemporains, Les Ingrats, J.-B. Carpeaux, Les Muscadins, Portraits contemporains, Armand Barbès (1873) ;
  • Les Belles folies, Camille Desmoulins, Lucile Desmoulins (1874) ;
  • L’Art et les artistes français contemporains, Le Renégat, Michel Berthier, Le Beau Solignac, Cinq ans après (1875) ;
  • L’Alsace et la Lorraine (1876) ;
  • Le Père, Le Régiment de Champagne, Une Journée à l’abbaye de Valmons (1877) ;
  • Le train n°17, La Maison vide, Le troisième dessous (1878) ;
  • La Fugitive, Le Drapeau, Béranger et la chanson, Les Mirabeau (1879) ;
  • La Maîtresse (1880) ;
  • Monsieur le Ministre (1881) ;
  • Les Amours d’un interne (1882) ;
  • La Vie à Paris (1885) ;
  • Le Million, Ludovic Halévy, Noris, Mœurs du jours, Célébrités contemporaines, Un Enlèvement au XVIIIe siècle, Le Prince Zilah, Jean Moas, Le Petit Jacques (1886) ;
  • Journées de vacances ; La Mansarde ; Candidat ; La Canne de M. Michelet ; Bouddha ; L’Académie Française en 1789 ; La Cigarette ; Puyjoli ; Le Roman en France au début du XVIIIe siècle ; L’Américaine ; Feuilles de route en Tunisie ; La Navarraise ; Mariage manqué ; La Frontière ; L’Accusateur ; Brichantreau comédien ; Le Sang français ; Victor Hugo ; Brichantreau célèbre ; Profils de théâtre ; La Maison de Victor Hugo ;
  • Le Mariage d’Agnès (1907).

Distinctions : chevalier (7 février 1878), officier (29 décembre 1886), commandeur de la Légion d’honneur (31 décembre 1895).

Sources : Site de l’Académie Française, Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-12-02.

Photos

Monument

La sépulture est ornée d’un médaillon en bronze de l’écrivain, signé par Louis Patriarche mais non daté.

Inscriptions : Famille Jules CLARETIE

Jules CLARETIE, de l’académie française, 1840-1913, administrateur général de l’Académie Française
Marie Aline CLARETIE, 1819-1894.
Georges CLARETIE, 5 juillet 1875, 9 octobre 1936.
Jean Jules, CLARETIE, 1816-1897.
Eugénie, Jules CLARETIE, 1848-1920.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 18 octobre 2023