SCHNEIDER Marcel (1913-2009)
France

Marcel Schneider voit le jour le 11 août 1913, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dans une famille d’origine alsacienne qui a choisi la France après 1871. Agrégé de lettres, il enseigne à Rouen et il a Jean Lecanuet parmi ses élèves. Puis il se consacre entièrement à la littérature et à la musique.

Il vient habiter Paris et se lie à la maison d’édition Bernard Grasset. Aussi bien comme écrivain que comme historien de la littérature, c’est un adepte de la littérature fantastique. Il se reconnait trois maîtres dans le domaine fantastique : Charles Nodier, Gérard de Nerval et Ernst Theodor Amadeus Hoffmann.

Très bon connaisseur de la musique, il publie des études sur Schubert ou Wagner et il retrace l’histoire du ballet depuis Louis XIV. Sympathisant de l’Action Française, il est proche d’écrivains aussi différents qu’André Gide, Georges Dumézil et Paul Morand, lequel lui léguera sa garde-robe.

Marcel Schneider fréquente aussi les salons littéraires dont ceux de Marie Laure de Noailles, de Josette Day et de Florence Gould. Il est proche d’amis, homosexuels comme lui, tels que Jacques Brenner et Matthieu Galey. Il publie dans Les Cahiers des Saisons (1953-1962) de Brenner. En 1961, il obtient le Grand Prix de la Langue Française.

Marcel Schneider décède le 22 janvier 2009, à Paris.

Œuvres :

  • ses mémoires, sous forme de Journal, L’éternité fragile, Grasset (1989) ;
  • Innocence et Vérité, Grasset (1991) ;
  • Le Palais des mirages, Grasset (1992) ;
  • Le Goût de l’absolu, Grasset (1993) ;
  • Les Gardiens du secret, Grasset (2001).

Distinctions : La légion d’honneur mentionnée sur la plaque ne figure pas dans la Base Léonore (probablement parce qu’elle est trop récente).

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2011-09-30.

Monument

Inscriptions :

Marcel SCHNEIDER 1913-2009 Homme de lettre Il, Ile, elle, aile. Eternité fragile sous l’aile de Dieu.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 31 mars 2022