Monument aux victimes de BUNA MONOWITZ AUSCHWITZ III
France

Ouvert fin octobre 1941, à proximité des usines de Buna, fabricant du caoutchouc synthétique pour l’entreprise IG-Farben, le camp de Monowitz est rattaché à celui d’Auschwitz (Oswiecim, aujourd’hui, au sud de la Pologne). En novembre 1943, il devient un camp autonome sous le nom d’Auschwitz III. On lui rattache alors une quarantaine de Kommandos qui travaillent pour les usines allemandes implantées en Haute Silésie).

Les détenus sont des juifs, pour la plupart. Les conditions de travail sont extrêmement dures. Les sélections envoient dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau ceux qui s’épuisent le plus vite et ne sont pas encore morts.

Les soviétiques libèrent le camp le 27 janvier 1945. Mais les nazis avaient évacué vers l’ouest, juste avant, la plus grande partie des déportés.

Sources : Monuments à la mémoire des déporté(e)s victimes des camps de concentration et d’extermination nazis, Mairie de Paris, 2005. Date de création : 2005-10-20.

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Monument

Le monument est inauguré le 4 février 1993. Il est l’œuvre du sculpteur Louis Mitelberg, dit Tim. L’ensemble repose sur un socle de granit et se compose de cinq figures longilignes en bronze. Leurs silhouettes courbées et affaissées témoignent de la souffrance et de l’épuisement des déportés.

Un corps transporté dans une brouette rappelle la mortalité effrayante de ce camp. La lumière filtre à travers les personnages et accentue les rayures de leur tenue. Elle souligne la fragilité de leur vie et leur situation de morts en sursis.

Le monument indique clairement que les juifs ont été les victimes principales de ce camp faisant partie du complexe d’Auschwitz.

Inscriptions :

BUNA MONOWITZ AUSCHWITZ III ET SES KOMMANDOS.

(Sur une plaque de bronze) AUSCHWITZ III comptait 39 camps nazis, tous exploités par le trust allemand de la chimie IG Farben Industrie : Buna-Monowitz, Blechhammer, Gleiwitz I, II, III, IV, Rajko, Fürstengrube, Gunthergrube, Jawischowitz, Jaworzno, Feudenstadt … 30 000 déportés dont 3 500 arrêtés en France, juifs pour la plupart, y moururent de faim, de froid, sous les coups et d’épuisement ou désignés par les SS lors des sélections, ils furent exterminés dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau. N’oublions jamais.

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Date de la dernière mise à jour : 20 juillet 2022