HEROLD Louis Joseph Ferdinand (1791-1833)
France

Louis Joseph Ferdinand Hérold voit le jour à Paris, le 28 janvier 1791. Il est le petit-fils de Nicolas Herold (vers 1721-avant 1790), instituteur et organiste à Seltz et fils de François Joseph (1755-1802), pianiste et compositeur. Il reçoit ses premières leçons de musique de son père et de son parrain Louis Adam. A sept ans, il joue le piano et compose de petites pièces.

Il est scolarisé dans l’institution Hix. Sous la direction de l’abbé Geoffrey, il se montre un brillant élève en latin, grec et français. Il suit des cours de solfège avec Fétis. Sur les conseils d’André Grétry, il pousse ses études musicales parallèlement à ses humanités. Le 6 octobre 1808, il entre dans la classe d’Adam au Conservatoire de Paris. Il obtient des accessits en 1808 et 1809 et un premier prix de piano en 1810 avec une sonate de sa composition. Il est également élève de Rodolphe Kreutzer et suit les cours d’harmonie de Catel.

En avril 1811 il entre dans la classe de composition d’Etienne Méhul et obtient le premier grand prix de Rome en 1812. Il gagne la Villa Médicis Rome le 18 novembre 1812. Au printemps 1813 il compose une symphonie et «l’ Hymne de la transfiguration». Mais le climat romain ne lui convenant pas, il gagne Naples où il fait la connaissance de Paisiello et de Zingarelli. Joachim Murat, roi de Naples, lui offre un revenu de 5000 livres pour la formation musicale de ses enfants.

En 1815, il entreprend un voyage à Venise via Rome, mais fuit la ville suite à des troubles politiques. Avec de grandes difficultés, il gagne l’Autriche à pied. Il arrive à Vienne le 30 mai. Là, il obtient du prince Metternich des revenus pour trois mois qu’il emploie à fréquenter les théâtres. Il quitte Vienne le 22 juillet, et toujours à pied, gagne Munich, la Suisse, puis la France. Il obtient aussitôt un poste de claveciniste au Théâtre Italien.

En 1816, il collabore avec François Boieldieu à une pièce commémorant une victoire du duc d’Angoulême en Espagne. En 1817 il obtient ses premiers succès avec ses opéras comiques. Il est accompagnateur en 1821 et chef des chœurs du Théâtre Italien en 1824 et chef-remplaçant à l’Opéra de Paris en 1727. Il laisse 3 opéras et 27 opéras comiques dont «Zampa ou la Fiancée de marbre» (1831) et «le Pré-aux-clercs» (1832), qui connurent un succès retentissant ; des ballets, des airs, des hymnes, des symphonies, des ouvertures, des concertos pour piano et orchestre. Hérold meurt de la tuberculose à 42 ans, le 19 janvier 1833.

Sources : Portail de la musique (Wikipedia). Date de création : 2008-02-20.

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Monument

La pierre du monument est gélive, elle part en petites plaques années après années.

Inscriptions : Toutes disparues

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Date de la dernière mise à jour : 18 août 2023