BARBIER Auguste (1805-1882)
France

Librettiste de « Benvenuto Cellini », opéra de Berlioz

(Henri) Auguste Barbier nait à Paris, le 28 avril 1805. Poète satirique et littérateur, il fait des traductions d’anglais. En 1830, il fait paraître Les Lambes dans la Revue des deux mondes. Il se présente à l’Académie Française en 1869. On l’a déjà bien oublié. Sa candidature a un caractère extrêmement hostile à l’empire et à Napoléon III.

Le 29 avril 1869, il est élu au quatrième tour de scrutin par dix-huit voix contre quatorze obtenues par Théophile Gautier, en remplacement d’Adolphe Joseph Empis. Le résultat de ce scrutin a le don de provoquer de violentes manifestations de colère parmi les gens de lettres. Certains y voient cependant une victoire de l’opposition au régime impérial, alors agonisant.

Barbier est reçu par Samuel Sylvestre de Sacy le 17 mai 1870. On le dispense de la visite traditionnelle à l’empereur tout comme le comte d’Haussonville, élu le même jour. En 1878, en compagnie du seul Victor Hugo, il vote pour le poète Leconte de Lisle. En un jour, son ouvrage La Curée, le rend célèbre.

Il écrit aussi Les Mauvais garçons, un roman satirique, en collaboration avec Alphonse Royer, et un livret d’opéra, Benvenuto Cellini, en collaboration avec Léon de Wailly, mis en musique par Hector Berlioz. Sainte-Beuve dit de lui (Nouveaux lundis, X) :

« Ce grand poète d’un jour et d’une heure, que la renommée a immortalisé pour un chant sublime né d’un glorieux hasard. »

Le poète décède le 14 février 1882 à Paris.

Œuvres :

  • L’Idole ;
  • La Curée ;
  • La Cuve ;
  • Le Spleen.

Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (7 février 1878).

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-01-18

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Monument

Inscriptions :

Marie Louise Elisabeth DUVERGIER, Veuve de J.B. BARBIER, […]
BARBIER […].
Auguste BARBIER, de l’académie française.

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Date de la dernière mise à jour : 10 janvier 2023