SIMONIN Wilhelmine Joséphine, dite Melle Valérie, princesse STIRBEY (1831-1919)
France

Wilhelmine Joséphine Simonin, plus connue sous le pseudonyme de Melle Valérie, voit le jour le 19 décembre 1831, à Paris. Elle est comédienne au théâtre de l’Odéon et à la Comédie Française. Sa carrière théâtrale est assez brève, mais suffisamment dense et brillante.

Premier prix de comédie au Conservatoire en 1852, elle débute la même année à l’Odéon. Puis l’année suivante, le 10 juillet, elle entre à la Comédie Française comme sociétaire. Elle est charmante dans les rôles de soubrettes, mais plutôt dans celles du répertoire moderne, où sa mine futée, son regard vif et éveillé font merveille. Elle quitte la Comédie Française pour se marier en 1859.

Valérie Simonin épouse Gustave Fould, fils de l’ancien ministre des finances de l’empereur Napoléon III, contre l’avis de la famille de son époux. A la suite de revers de fortune, elle entreprend de tirer profit de l’art de restaurer les livres précieux qu’elle a appris à pratiquer jadis chez sa mère, la célèbre Mme Simonin.

Elle s’adonne aussi à la sculpture sous l’égide de Mathieu Meusnier. Dotée de multiples talents, cette femme douée aborde même le théâtre et le roman, sous le pseudonyme de Gustave Haller. On lui doit entre-autres : La Vertu, et Le Bleuet. De son mariage, elle a deux filles Consuelo et George Achille. Consuelo devient une peintre de grande renommée et une philanthrope amie des arts.

Valérie Fould perd son époux le 25 août 1884. Elle a alors une liaison avec le prince Georges Stirbey, de la famille princière de Valachie (Roumanie), avec qui elle finit par se marier. Ce dernier adopte et donne son nom à ses deux filles. Elle décède le 25 juin 1919, à la Villa Trianon à Pontaillac (Royan, Charente-Maritime). La princesse Stirbey repose avec son mari, le prince Georges Barbu Stirbey, ancien ministre des affaires étrangères de la Roumanie, et sa fille, la peintre Consuelo Fould (1862-1927).

Sources : -. Date de création : 2009-07-13.

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Monument

La chapelle, en meulières, ce qui est rare, est surmontée d’un grand groupe en bronze, grandeur nature, intitulé « La conscience terrassant le vice et l’injustice ». La conscience est une femme nue et le vice et l’injustice deux hommes nus. Si le groupe est signé, la signature n’est pas visible du sol. Il s’agit probablement d’une œuvre de la princesse Stirbey, dite Gustave Haller.La chapelle est ornée de trois médaillons, celui du prince Stirbey, signé par Charles Breton, l’autre de la princesse Stirbey, signé par Gustave Haller, donc un autoportrait, et le dernier de Consuelo Fould, non signé.

Inscriptions :

Mme CH. SIMONIN 1876.
Psse Georges STIRBEY (Gustave HALLER), littérateur, statuaire, née Valérie SIMONIN, Vve de Gve FOULD, 25 juin 1919.
Mis FOULQUES de GRASSE, des Pces d’ANTIBES, 28 juin 1921.
Pce Georges B. STIRBEY, Commr de la Légion d’honneur, 13 août 1925.
Consuelo FOULD STIRBEY Mise F. de GRASSE, artiste peintre, H.C., 16 mai 1927.

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Date de la dernière mise à jour : 21 décembre 2023