RODENBACH Georges (1855-1898)
Belgique

Poète, auteur de « Bruges la morte »

Georges Rodenbach nait le 16 juillet 1855, à Tournay (Belgique), dans une famille bourgeoise. Son père est fonctionnaire au ministère de l’Intérieur et vérificateur des poids et mesures. Son grand-père est chirurgien et député, c’est l’un des fondateurs de la Belgique, son grand-oncle a crée la brasserie Rodenbach. Le jeune Georges passe son enfance à Gand où sa famille s’installe en 1855.

Il fait de brillantes études au Collège Sainte-Barbe, où il se lie d’amitié avec Emile Verhaeren. Ensuite, il suit l’enseignement de la Faculté de droit de l’Université de Gand puis à Paris avant de s’installer à Bruxelles où il devient le collaborateur d’un avocat.

Il publie son premier recueil de vers en 1877, intitulé, «Le foyer et les Champs». En 1881, il quitte le barreau et se consacre à la littérature et collabore à «La Flandre libérale» et au premier numéro de «La jeune Belgique», et publie La mer élégante.

En 1886, il publie La Jeunesse Blanche. Cet ouvrage lui vaut immédiatement la célébrité, non seulement en Belgique, mais également en France. En 1887, il vient vivre en France, à Paris, comme correspondant du Journal de Bruxelles.

Son roman, Bruges la morte, publié en 1892, paraît sous forme de feuilleton dans les colonnes du «Figaro» du 4 au 14 février et en un volume au mois de juin, chez Flammarion.

Ce chef-d’œuvre du symbolisme remporte un vif succès, qui apportera la notoriété à la ville de Bruges. Georges Rodenbach se lie avec Alphonse Daudet et Marcel Proust qui lui voue une grande admiration, Stéphane Mallarmé, Auguste Rodin. Il se marie avec Anna-Maria Urbain. Il collabore au journal «Le Figaro» où il publie Agonies de Villes, séries de portraits de cités consacrés à Bruges, Gand et Saint Malo.

En 1896, il publie un recueil de poèmes, Les Vies encloses, inspiré par les béguinages de Flandre. Mais, il est malade depuis de nombreuses années, malgré cela il publie encore un chef-d’œuvre, également situé à Bruges, Le Carillonneur, en 1897. En 1898, le 12 août, il publie dans le «Figaro» un article sur Arthur Rimbaud. Le jour de Noël 1898, il meurt d’une typhlite.

Sources : -. Date de création : 2006-09-08.

Monument

Rodenbach repose dans un tombeau monumental. La sculpture, datée de 1902, intégrée au monument et appelée « le défunt soulevant le tombeau », est de Charlotte Besnard.

Inscriptions :

Georges RODENBACH, 1855-1898.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 15 avril 2023