RIESENER Henri François (1767-1828)
France

Autoportrait

Fils du célèbre ébéniste Jean Henri Riesener (1743-1806), Henri François Riesener nait à Paris le 19 octobre 1767. Ayant d’abord pratiqué la peinture en amateur, suite à la faillite de son père après la Révolution, il devient portraitiste par nécessité. Il se forme d’abord dans l’atelier de Vestier, entre 1788 et 1790, où il apprend la technique de la miniature. Puis il passe successivement de l’atelier de Jacques Louis David à celui de son rival François André Vincent.

Sa première exposition de portraits au Salon date de 1793. Mais à cette époque, il rejoint l’armée napoléonienne et interrompt donc sa carrière artistique pendant cinq ans. A son retour, il expose comme « élève de David ». Il semble toujours fréquenter les élèves de son école, comme en témoigne son portrait de Maurice Quaÿ (Paris, Musée du Louvre), membre de la « Secte des Barbus ».

Sous l’influence de David, il devient l’un des portraitistes les plus recherchés par les personnages importants de l’empire et réalise même un Portrait en pied de l’Impératrice Joséphine en 1806 (Rueil-Malmaison, Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau) et de son fils Eugène de Beauharnais.

Pour le portrait de sa femme et de sa belle-sœur (Portrait en pied d’une dame et de sa sœur, Orléans, Musée des Beaux-arts), le peintre obtient la médaille d’or frappée à l’effigie de l’empereur en 1814.

Mais sa carrière s’arrête à nouveau avec l’effondrement du régime et le retour à la monarchie. Henri François Riesener doit s’exiler en Russie, vraisemblablement à l’automne 1815. A Varsovie, il bénéficie de la protection du Grand-Duc Constantin Pavlovich. En effet, il avait réalisé pour lui le portrait de sa maîtresse Josephina Fridrix en 1813 (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage). Celui-ci l’introduit auprès de son frère le tsar dont il peint un grand portrait à cheval avec son escorte.

Lorsqu’il rentre définitivement en France, fin 1822, il a acquis une bonne réputation comme portraitiste. Sa fortune est alors suffisante pour entretenir sa famille. Il achète aussi une résidence de campagne aux environs de Paris, à Frépillon (Val-d’Oise).

Il expose à nouveau au Salon en 1824 et 1827. Cette dernière période de sa vie se caractérise par son unique peinture religieuse, un Saint-Nicolas, donné à l’église de Frépillon, en 1826. Sa mort survient le 7 février 1828, à Paris.

Il est le père du peintre Léon Louis Antoine Riesener (1808-1878), avec qui il repose, et l’oncle d’Eugène Delacroix, peintre sur qui il a une influence importante.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2011-11-08.

Photos

Monument

Inscriptions :

Henri RIESENER, […].
Léon RIESENER, décédé le 25 mai 1878, à 70 ans.
Henriette LONGROY, née GREVET, décédée le 13 février, 1886.

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Date de la dernière mise à jour : 10 octobre 2024