Ludwik Nabielak voit le jour le 16 décembre 1804, à Stobierna, près de Rzeszow (Pologne). C’est le frère de Robert Nabielak. Il étudie le droit à Lvov et devient membre de l’Association des États-Slaves. En 1825, il fonde l’Association des Supporters des Slaves. Il s’intéresse au folklore, et, pendant sa visite des Carpates, collecte de chansons folkloriques.
En mai 1830, il arrive à Varsovie. Il collabore au Journal Commun et traite de l’histoire de la Confédération. En octobre 1830, il reçoit de Peter Wysocki la tâche d’organiser un groupe de conspirateurs civils. Le 18 octobre 1830, il a une réunion avec Trzaskowski en vue de frapper le Belvédère.
Le 29 novembre 1830, il mène, avec Seweryn Goszczy, l’attaque du Belvédère, avec un groupe de civils et un petit groupe de cadets appartenant à la conspiration Wysocki. Cette tentative est un échec mais dans la soirée, les conjurés, protégés par les habitants de Varsovie, prennent l’Arsenal.
Le 30 novembre 1830, il entre dans la garde d’honneur académique. Le 1er décembre 1830 ans, il cofonde le Club de la Délégation Patriotique. En mars, il combat avec Iganie, Grochow et Ostroleka. La Pologne vaincue, en 1832, il vient en exil en France.
En 1834, les autorités russes le condamnent à la pendaison pour sa participation à l’Insurrection de novembre. Ludwig Nabielak coorganise, en 1848, la Légion Mickiewicz. En exil, il travaille comme directeur de l’usine à gaz de Barcelone puis à celle de Nîmes, puis comme directeur d’une mine de cuivre en Algérie.
Ludwik Nabielak écrit de la poésie, des essais, entre autres sur Venceslas Potocki, et des textes historiques, sur Tadeusz Kosciuszko et Louis Kickim, par exemple. Il meurt le 14 décembre 1883, à Paris (18ème). Il repose avec son petit-fils, l’écrivain Paul Vialar (1898-1996).
Sources : Robert Bielecki : Dictionnaire biographique des dirigeants de l’Insurrection de Novembre. Vol 3, LR. 1998. Date de création : 2016-03-31.