LAFFON de LADEBAT Philippe Auguste (1758-1840)
France

Colonel du Régiment du Cap (Saint Domingue)

Philippe Auguste Laffon de Ladébat voit le jour le 25 janvier 1758, à Bordeaux (Gironde). C’est le fils de l’armateur bordelais Jacques Alexandre Laffon de Ladébat. C’est aussi le frère d’André Daniel Laffon de Ladébat, futur député. Philippe Auguste part à vingt ans, en 1778, gérer les plantations familiales à Saint-Domingue (sucreries de Camp de Louise, puis de Port-Margot et de Cap Dame-Marie).

A la suite de la révolte des Noirs, il doit émigrer, en 1791, à la Jamaïque puis à Baltimore pour s’installer finalement avec sa famille à la Nouvelle-Orléans. Il est colonel au régiment du Cap à Saint Domingue. Il ne revient en France qu’à l’âge avancé de plus de soixante-dix ans, vers 1830.

Il décède le 21 mars 1840, à Paris. Il repose avec son fils, Charles Joseph Laffon de Ladébat (1807- 1882), colonel de la french Brigade des Etats Unis.

Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (1 mai 1821) ; chevalier du mérite militaire.

Merci à M. Philippe Laffon de Ladébat pour son aide dans la réalisation de cette notice.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-01-25.

Monument

Inscriptions :

Noluimus consolari quia non sunt.
(Latin : N’existent pas ceux qui refusent d’être réconfortés)
A la mémoire, de, Philippe Auguste LAFFON chevalier de LADEBAT, ancien colonel, chevalier du mérite militaire et de la légion d’honneur, né à Bordeaux le 23 janvier 1758, mort à Paris le 21 mars 1840.
Noster hic doloris nostrum vulnus !
(Latin : Voici notre douleur, notre blessure)
Charles Joseph Jean LAFFON de LADEBAT, chevalier de la légion d’honneur, né à La Jamaïque le 24 octobre 1807, mort à Paris le 22 décembre 1882. Priez Dieu pour lui. Je le délivrerai a dit le Seigneur, parce qu’il a mis en moi sa confiance, je le protégerai parce qu’il a connu mon nom.

Joséphine GAULTIER de MONTREUIL, veuve de, Charles LAFFON de LADEBAT, née à La Nouvelle Orléans le 1er juillet 1812, décédée à Paris, le 19 mai 1890. Bénis ceux qui meurent dans la foi du Seigneur.

Mort-né 8 octobre 1825 inhumé le 10 octobre 1825, mon enfant ! un cercueil fut on berceau ! la mort ton premier sommeil ! Nous nous reverrons dans l’éternité.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 17 août 2023