Sigismond Hirsch voit le jour le 22 janvier 1906. Médecin, pendant la guerre, il devient capitaine des F.F.I (Forces Françaises de l’Intérieur) et cache plus de 400 jeunes garçons et des jeunes filles juifs de 16 à 25 ans, souvent d’origine allemande, qui ont fui l’Allemagne et Hitler, et qui se voient rattrapés par les nazis du fait de la défaite de la France dans le secteur d’Auvillar (Tarn-et-Garonne).
A partir de 1943, Sigismond Hirsch cache aussi de plus en plus de réfractaires au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire) et des résistants en mission dans le Lot-et-Garonne et le Gers. Le 18 octobre 1943 à 5h du matin, une traction avant et un camion plein d’hommes armés de la Gestapo l’arrêtent avec son épouse, Berthe née Weyl, suite à la dénonciation d’un capitaine vichyssois du service géographique de l’armée qu’on arrêtera à la Libération.
On n’arrête pas leur fils, Jean, qui n’a pas dormi à la maison. La nuit même, Castor (Robert Gamzon) et Roger Fichtenberg viennent récupérer les papiers concernant les enfants cachés : on n’en inquiètera aucun. Les jeunes se regroupent, gagnent les maquis et constituent en particulier le maquis de Vabres sous la direction du capitaine Castor. On transfère Sigismond et Berthe Hirsch à la prison Saint-Michel de Toulouse.
De là, on les expédie, via Drancy, à Auschwitz par le convoi numéro 62. Sigismond Hirsch reviendra seul, car on gaze sa femme dès son arrivée. Tous deux reçoivent la croix de Guerre. Il décède le 22 janvier 1990.
Distinctions : La Légion d’honneur mentionnée dans l’inscription ne figure pas dans la base Léonore ; croix de Guerre 1939-1945.
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Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikimedia. Date de création : 2016-03-17.