FABRE d’OLIVET Antoine (1767-1825)
France

Homme de lettres ésotérique

Antoine Fabre d’Olivet voit le jour le 8 décembre 1767, à Ganges (Hérault). Il est protestant de confession et cévenol, de la même famille que Jean Fabre de Nîmes. Venu commercer à Paris, il s’y adonne surtout aux lettres et à la musique. Il débute par des pièces mêlées de chansons : Le génie de la nation (1789), Le quatorze juillet (1790) et Le miroir de la vérité (1791).

On lui doit également une traduction d’un ancien manuscrit provençal, «Azalaïs et le gentil Aimar» (Maradan, Paris, 1799) inscrit au Catalogue de la Bibliothèque du Château d’Oron.

Fabre d’Olivet prétend avoir découvert la clef des hiéroglyphes et avoir retrouvé le vrai sens de la langue hébraïque. Il publie dans ce but La langue hébraïque restituée. Cet ouvrage fantaisiste et insensé est mis à l’Index.

Il prétend même avoir guéri des sourds-muets par une méthode secrète ! Sa pensée a influencé nombre d’occultistes, parmi lesquels Eliphas Lévi. Antoine Fabre d’Olivet s’éteint le 25 mars 1825, à Paris.

Œuvres :

Toulon soumis (1794), un opéra révolutionnaire ; Le Sage de l’Indostan (1796), un drame philosophique.

Publications :

  • Histoire philosophique du genre humain(dans lequel il tente de reconstituer à partir des légendes certains des évènements historiques qui se sont produits avant l’invention de l’écriture) ;
  • Notions sur le sens de l’ouïe en général et en particulier sur la guérison de Rodolphe Grivel, sourd-muet de naissance, en une série de lettres, Paris, Bretin (1811) ;
  • La langue hébraïque restituée (1816) ;
  • traduction et un commentaire des «Vers dorés» de Pythagore, publiés en feuilleton dans la revue «Le voile d’Isis», organe hebdomadaire du «Groupe Indépendant d’Études Ésotériques de Paris», dirigé par Papus, du numéro 15 (25 février 1891) au numéro 30 (9 septembre 1891).

Sources : -. Date de création : 2007-02-10.

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Monument

Inscriptions : Aucune

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Date de la dernière mise à jour : 9 mars 2023