ESTREE, Henri QUENTIN, dit Paul d’ (1838-1922)
France

Henri Quentin, dit Paul d’Estrée, voit le jour le 6 janvier 1838, à Paris. C’est le fils de Gustave Quentin (1811-1885), originaire de Coutances (Manche), docteur en pharmacie à Paris, et de sa femme Philiberte Lemire (1818-1881).

Il épouse Léonie Simonet (1849-1922). Ils auront deux enfants, dont Maurice Quentin (1870-1955), avocat et homme politique.

Docteur en pharmacie, il se passionne aussi pour la recherche historique et l’écriture. Ses thématiques de prédilection sont les personnages historiques, le théâtre, les artistes, la musique, mais aussi le journalisme ou la police, du 18ème siècle à la Révolution.

Henry Gauthier-Villars (dit Willy) écrit de lui : « Paul d’Estrée, le chercheur habile entre tous à découvrir les documents humains ». Il publie des articles dans de nombreuses revues, notamment, Le Ménestrel, et collabore avec d’autres auteurs comme Frantz Funck-Brentano, Henri d’Alméras ou Henry-René d’Allemagne.

Paul d’Estrée décède à Paris (4ème), le 9 décembre 1922.

Œuvres :

  • Les Hohenzollern (avec Edmond Neukomm), Paris, Perrin (1892) ;
  • Le nouvelliste sans fard, Paris, H. Leclerc et P. Cornuau (1896) ;
  • Les tribulations d’un académicien, les procès de Nicolas Mahudel, Paris, H. Champion (1897) ;
  • Les Infâmes sous l’Ancien Régime, Paris, Gougy (1902) ;
  • Les Théâtres libertins au XVIIIe siècle (avec Henri d’Alméras), Paris, H. Daragon (1905) ;
  • Les Nouvellistes (pour Frantz Funck-Brentano), Paris, Hachette (1905) ;
  • Le « Père Duchesne », Hébert et la Commune de Paris (1792-1794), Paris, Ambert (1909) – Prix Thérouanne de l’Académie française ;
  • Figaro et ses devanciers (pour Frantz Funck-Brentano), Paris, Hachette (1909) ;
  • Une grande dame de la cour de Louis XV, la duchesse d’Aiguillon (avec Albert Callet), Paris, Emile-Pau (1912) ;
  • Le Théâtre sous la Terreur (Théâtre de la peur), 1793-1794, Paris, Emile-Paul (1913) ;
  • Le Maréchal de Richelieu (1696-1788), Paris, Emile-Paul (1917) ;
  • La vieillesse de Richelieu (1758-1788), Paris Emile-Paul frères (1921).

Traduction :

  • L’erreur de la philosophie allemande : je suis, donc tu n’es pas – G. Santanaya, traduction par Henri Quentin, Nouvelle librairie nationale, Paris (1917) – prix Langlois de l’Académie française en 1918.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-12-19.

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Monument

Inscriptions : Familles SIMONET – BAILLY, et QUENTIN

Ici reposent,
Louise Joséphine Elvire, SIMONET, née BAILLY, décédée à Paris le 1er janvier 1900, à l’âge de 72 ans.
Henri QUENTIN (Paul d’ESTREE), homme de lettres, décédé le 9 décembre 1922, à l’âge de 84 ans.

Ici reposent, Julien Marguerite, SIMONET, décédé à Paris le 11 juillet 1892, à l’âge de 72 ans.
Léonie QUENTIN, née SIMONET, décédée le 29 octobre 1922, à l’âge de 73 ans.
Jeanne BOUTROY, 1876-1965.

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Date de la dernière mise à jour : 13 octobre 2023