DUPARC, Henri FOUQUES DUPARC, dit Henri (1848-1933)
France

(Marie Eugène) Henri Fouques Duparc, plus connu sous le nom d’Henri Duparc, voit le jour à Paris le 2 janvier 1848. Il fait ses études au lycée des Jésuites, là, il a pour professeur de piano César Franck alors au sommet de son art. Il poursuit ensuite des études de droit, mais prend parallèlement des leçons de composition avec le même César Franck.

En 1867, il compose une «Sonate pour piano et violoncelle» (seuls des fragments ont été conservés). L’année suivante, il publie «Cinq mélodies». En 1869, il publie chez Flaxland «Ses petites pièces pour piano». Il rencontre Alexis de Castillon et Vincent d’Indy avec qui il se lie d’amitié. On prétend qu’il aurait séjourné chez Franz Liszt et en 1869, il aurait fait la connaissance de Richard Wagner.

Toujours est-il qu’il assiste à la première représentation des Walkyries à Munich en 1870. Il se marie le 9 novembre 1871 avec Ellen Mac Swiney. Après la guerre franco-prussienne de 1870-71, son domicile devient le lieu de rencontre de bon nombre d’écrivains et de musiciens, parmi lesquels on remarque : Gabriel Fauré, Alexis de Castillon, Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier, Ernest Chausson, etc.

C’est au cours d’une de ces rencontres qu’en 1871, naît la «Société Nationale de Musique». Henri Duparc en est longtemps le secrétaire. Parmi ses œuvres on retiendra, «Suite d’Orchestre» (1873), «Poème Nocturne» (1874), «Suite de danses» (partitions perdues, 1874). Le 5 mai 1878, il annonce la création des «Concerts de Musique Moderne» dont il prend, avec Vincent d’Indy, la direction.

Cette société se donne pour but de faire connaître les compositeurs contemporains. Après une représentation de «Tristan», en 1879, il repart pour l’Allemagne en compagnie d’Emmanuel Chabrier. On le retrouve à Bayreuth en 1883 et 1886. Il voyage en Europe, notamment en Irlande si on en croit sa correspondance. En 1885, il cesse de composer pour se consacrer à sa famille. Il peint des gouaches, des pastels ou bien encore des sépias.

Il commence à ressentir alors les prémices d’une profonde neurasthénie. Jusqu’en 1897, il vit au pied des Pyrénées, à Monein. Il y conçoit le projet d’un opéra d’après une nouvelle de Pouchkine, il ne reste que des fragments de cette œuvre. Le poète Charles de Bordeu lui fait rencontrer Francis Jammes. Il vit de nouveau à Paris de 1897 à 1906. C’est là qu’il achève l’orchestration du «Testament». En 1902, il entreprend son premier pèlerinage à Lourdes.

Il vit en Suisse de 1906 à 1913. Il refait un pèlerinage à Lourdes en 1906, cette fois-ci en compagnie de Paul Claudel et Francis Jammes. C’est l’élément révélateur d’une crise profond de mysticisme. Henri Duparc vit à Tarbes de 1913 à 1919. Dès 1916, il évoque sa cécité. Il s’installe à Mont de Marsan en 1919. Duparc est opéré d’un glaucome le 12 août 1924.

Il est atteint de paralysie et sombre à la fin de sa vie dans un profond mysticisme religieux qui le mènera jusqu’à détruire une grande partie de ses œuvres. Le 12 février 1933, il meurt à Mont-de-Marsan (Landes). Il repose avec son père, Louis Charles Fouques Duparc (1807-1879), inspecteur général des Ponts-et-Chaussées et administrateur de la Compagnie de Saint-Gobain, et son oncle par alliance, le général François Joseph Frédéric Gagneur de Patornay (1809-1880).

Sources : -. Date de création : 2006-12-01.

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Monument

Inscriptions : Famille de MESNY, Familles, FOUQUES DUPARC, et, GAGNEUR de PATORNAY

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Date de la dernière mise à jour : 19 octobre 2023