CHASSELOUP-LAUBAT Gaston, comte de (1866-1903)
France

photo - course automobile du Tour de France, 1899 par Jules Beau

Le comte Gaston de Chasseloup-Laubat voit le jour le 7 juin 1866, à Paris. Il devient ingénieur. C’est le premier à établir un record de vitesse terrestre, le 18 décembre 1898, à Achères (Yvelines), avec un véhicule électrique Jeantaud de modèle Duc, lors d’un concours organisé par le magazine France Automobile.

Gaston de Chasseloup-Laubat réalise une course d’un kilomètre en 57 secondes, soit à une vitesse moyenne de 63,16 km/h. Un mois plus tard, le 17 janvier 1899, il améliore ce record avec 70,31 km/h. Il reprend alors le record au pilote belge Camille Jenatzy qui venait de le lui ravir avec 66,66 km/h. Le duel entre les deux hommes marquera l’alternance des records. Dix jours plus tard, Jenatzy reprend le flambeau avec 80,35 km/h.

Gaston de Chasseloup-Laubat, le 4 mars 1899, monte la barre à 92,78 km/h avec une voiture profilée en forme de coupe-vent, la première du genre. Jenatzy a finalement le « dernier mot ». Le 29 avril 1899, il est le premier à franchir la barre symbolique des 100 km/h. Il atteint, en effet, 105,88 km/h à bord de son prototype électrique la Jamais Contente. Ce dernier record ne sera battu que trois ans plus tard.

Gaston de Chasseloup-Laubat participe au Paris-Bordeaux-Paris, en 1895, et au Paris-Marseille-Paris, en 1896, sur une De Dion. Puis il remporte, avec un break à vapeur de Dion, la course Marseille-Nice-La Turbie, organisée sur trois jours, du 29 au 31 janvier 1897 (240 km). Il arrive ensuite deuxième dans la première course de côte Nice-La Turbie. Puis il finit 30e du Paris-Trouville, la même année.

En 1899, il se classe troisième du premier Tour de France automobile, long de plus de 2 000 km, répartis sur sept étapes. Il remporte l’étape Périgueux-Nantes, sur Panhard, six mois après son record mondial. Membre de l’Aéro-club, c’est l’un des fondateurs de l’Automobile Club de France. Il participe à l’organisation des premières grandes courses automobiles sur route : Paris-Amsterdam-Paris, première course française à point de chute à l’étranger, mais aussi Paris-Bordeaux, Paris-Vienne et Paris-Berlin.

Pour le tour de France de 1899, il est le commissaire de course et l’un des concurrents. Par ailleurs, il publié quelques traités techniques sur l’automobile. Il est, du 14 mai au 16 octobre, le secrétaire de la Commission d’exécution des concours pour l’Automobilisme (voiture, voiturettes et motocycles notamment) lors de l’Exposition Universelle de 1900. Mais ces compétitions ne sont pas reconnues par le Comité olympique.

Gaston de Chasseloup-Laubat décède le 19 novembre 1903, au Cannet (Alpes-Maritimes), à 37 ans de longue maladie. Il repose avec son père, Prosper, marquis de Chasseloup-Laubat (1805-1873), ministre, avec son grand-père, le général François, marquis de Chasseloup-Laubat (1754-1833), et avec son neveu, l’explorateur François, marquis de Chasseloup-Laubat (1904-1968).

 

Sources : Wikipedia. Date de création : 2019-12-16.

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Monument

Inscriptions :

Gaston comte de CHASSELOUP LAUBAT ingénieur civil, né le 7 juin 1866, mort le 19 novembre 1903.

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Date de la dernière mise à jour : 10 octobre 2022