François Charles Louis, marquis de Chasseloup-Laubat, voit le jour le 18 août 1754, au lieu-dit Toucheronde, à Nieulle-sur-Seudre (alors commune de Saint-Sornin, Charente-Maritime), dans une ancienne famille bourgeoise. Entré au service comme volontaire, au commencement de la révolution, il est chef de bataillon du génie en 1794.
Chargé en 1796 de diriger les sièges de Milan et de Mantoue et de réparer les fortifications de Pizzighitone, il déploie un tel talent que Napoléon le nomme général de brigade et peu après général de division. C’est lui qui dirige les travaux du siège de Dantzig. Il devient conseiller d’état en 1811, puis sénateur après la retraite de Moscou. Il vote contre la condamnation du maréchal Ney.
« C’était, a dit Napoléon à Sainte-Hélène, un des meilleurs officiers de son arme; homme d’une grande probité et d’un caractère inégalable. ».
Il meurt à Paris, le 6 octobre 1833. Il repose avec sa femme, lady Seymour, son fils, Justin prudent, comte puis marquis de Chasseloup-Laubat (1802-1863), général puis député, son autre fils, Prosper, marquis de Chasseloup-Laubat (1805-1873), député puis ministre de la Marine et des Colonies, son petit-fils, le pilote automobile Gaston, marquis de Chasseloup-Laubat (1867-1903), et son arrière-petit-fils, l’explorateur François, marquis de Chasseloup-Laubat (1904-1968).
Titres : comte de l’Empire (1813), pair de France (1814) Distinctions : grand-croix de la Légion d’honneur (1814).
Hommages : Son nom est gravé sur l’Arc de Triomphe, côté sud.
Sources : Mullié (Charles) Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer, de 1789 à 1850, Paris, 1852 ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2006-12-27.