Constantin François de Chassebœuf, comte de Volney, voit le jour le 3 février 1757, à Craon (Mayenne). C’est un philosophe, historien, orientaliste, et politicien. Il est nommé tout d’abord Boisgirais d’après le nom d’un domaine de son père. Mais il prend le nom de Volney qu’il crée comme contraction de Voltaire et de Ferney.
Il est issu d’une famille de gens de la haute société. Au commencement, il s’intéresse à la médecine et au droit, mais, il continue ses études par les langues classiques. Il s’embarque pour un voyage à l’est vers la fin de 1782. Il atteint la Syrie et l’Egypte où il passe presque sept mois.
Ensuite, il vit pendant presque deux années en plus dans la grande Syrie, dans ce qui est aujourd’hui le Liban et l’Israël/Palestine afin d’apprendre l’arabe. Il revient en 1785 et il y passe les deux années suivantes en compilant ses notes et écrivant son «Voyage en Egypte et en Syrie» (édité en 1787) et de «Considérations sur… » (édité en 1788).
Il est membre de l’Assemblée constitutive des Etats généraux après le début de la révolution française. En 1791, il publie «Les Ruines, ou méditations sur la révolution des empires», un essai sur la philosophie de l’histoire, contenant une vision qui prévoit l’union finale de toutes les religions par l’identification de la vérité commune sous-tendante entre elles toutes.
Volney essaie de mettre ses théories politico-économiques en pratique en Corse où, en 1792, il achète un domaine et essaie de cultiver le produit colonial. La Terreur le jette en prison mais, il échappe à la guillotine.
C’est un certain temps un professeur d’histoire à l’École Normale nouvellement fondée. En 1795, il entreprend un voyage aux Etats-Unis. Là, en 1797, l’administration de John Adams l’accuse d’être un espion français envoyé pour se préparer à la réoccupation de la Louisiane par la France.
En conséquence, il doit retourner en France en 1798. Ce n’est pas un partisan de Napoléon et il s’oppose à la création de l’empire. Mais, en libéral modéré impressionné, il sert quand même l’empire. Napoléon le fait nommer sénateur. En 1814, il vote la déchéance de Napoléon et de l’empire et se rallie aux Bourbons.
Volney entre à l’Académie Française en 1795. Il meurt à Paris, le 25 avril 1820.
Titres : comte de l’empire, pair de France.
Hommages : L’Institut de France, sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, décerne le prix Volney à un ouvrage de philologie comparée. Depuis 1879, une rue de Paris (2ème), et une loge maçonnique, créée en 1911 à Laval (Mayenne), portent son nom.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-02-16.
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