François André Vincent voit le jour le 30 décembre 1746, à Paris. C’est un élève de son père, le miniaturiste François Élie Vincent, professeur à l’Académie de Saint-Luc, puis de Joseph Marie Vien. Il est lauréat du Prix de Rome en 1768, il séjourne donc en Italie de 1771 à 1775.
Il entre à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1777. A partir de cette date, il expose régulièrement au Salon. En 1799, il épouse Adélaïde Labille-Guiard, formée par son père à la miniature et par lui-même à l’huile.
Considéré comme le chef de l’école néoclassique et l’un des principaux rivaux de Jacques Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David. Il devient l’un des premiers membres de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, qui remplace l’Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels.
Comme son rival David, François André Vincent est responsable d’un studio important où il forme de nombreux élèves : Jean Joseph Ansiaux, Pierre Nolasque Bergeret, François Joseph Heim, Charles Paul Landon, Louis Thomassin Isabelle Pinson, Charles Meynier, Charles Thévenin. Il est membre de plusieurs académies européennes. Il meurt le 4 août 1816, à Paris.
Distinctions : La Légion d’honneur mentionnée dans l’inscription ne figure pas dans la Base Léonore.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2011-01-12.