Noémie Cadiot, plus connue sous le nom de Claude Vignon (pseudonyme tiré d’un roman de Balzac), voit le jour en 1828. C’est une femme de lettres, sculpteur, critique d’art et révolutionnaire proche des mouvements féministes. C’est un personnage bien oublié de nos jours, qui pourtant est une autrice prolifique.
Elle a un rôle actif dans le mouvement féministe né de la Révolution de 1848. Les différentes orientations de sa carrière et sa vie personnelle en font un personnage hors du commun. C’est une élève du sculpteur James Pradier : elle participe aux travaux sur les reliefs de la Fontaine Saint Michel à Paris.
Elle est l’épouse d’Alphonse Louis Constant dit Eliphas Lévi, prêtre défroqué. Ils ont une fille morte très jeune, en 1854. Elle le quittera plus tard pour le marquis de Montferrier. Elle expose d’abord sous le nom de Constant, puis sous celui de Claude Vignon.
Noémie Vignon fréquente le «Club des femmes» de Mme Niboyet. Militante active, ses thèmes de prédilection furent, le manque de contrôle des femmes sur leur propre propriété, la subordination de l’épouse face à son mari, l’impossibilité du divorce.
Noémie Vignon nous livre une réponse à la misogynie de la société française du 19ème siècle. Noémie Cadiot décède en 1888.
Sculptures :
- L’Enfance de Bacchus (1852) ;
- Idylle (1853) ;
- Bacchus enfant (1869) ;
- Pêcheur à l’épervier (1878) et de nombreux bustes.
Œuvres littéraires :
- Le Tintamarre, Le Moniteur du Soir, des feuilletons littéraires ;
- Jeanne de Manguez (1861) ;
- Un drame de province (1863) ;
- Château- Gaillard (1874) ;
- Révoltée (1879) ;
- Une Parisienne (1882) ;
- Vertige (1883) ;
- Etrangère (1885) ;
- Soldats (1888).
Sources : -. Date de création : 2006-09-13.
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