(Henry Marie) Joseph Vallot voit le jour à Lodève (Hérault), le 16 février 1854, au château de Saint-Martin. Son père, Émile Vallot, est ingénieur, et sa mère Marie-Léontine Puech, la fille d’un riche industriel.
Il devient astronome et géographe. Il gravit le Mont Blanc en 1881. C’est tout naturellement vers ce sommet propice aux observations météorologiques qu’il oriente toute son activité à partir de 1886. Il commence par des recherches physiologiques. Mais, très rapidement, il se rend compte de la nécessité de faire dans cette région des séjours prolongés.
Cet objectif, il le réalise en 1887 en décidant, le 27 juillet, accompagné de F.M. Richard, le constructeur d’appareils météorologiques, d’Henri Vallot, son cousin, et des guides à leur service, de demeurer trois journées au Mont-Blanc. Les nuits passées sous la tente sont terribles. Mais les journées relativement belles permettent l’amorce d’une fantastique collecte de données scientifiques précieuses et inédites.
Celles ci, regroupées sous le nom d’ «Annales de l’observatoire du Mont-Blanc», vont lui mériter, en 1897, le grand prix des sciences physiques.
En 1890, il lance la construction d’un observatoire sur le Mont Blanc pour y faire des observations prolongées, à une altitude de 4 362 m. Dix guides et porteurs montent en huit jours sur leur dos (15 à 30 kg chacun) les matériaux nécessaires à la construction d’une cabane de 5 mètres sur 3 avec deux pièces, la première servant de refuge et la deuxième de laboratoire.
Vers 1898, il collabore avec son cousin Henri Vallot au projet de Saturnin Fabre de chemin de fer des Houches jusqu’au sommet du mont Blanc. Ce projet sera préféré à celui du tramway du Mont-Blanc.
Lors de l’été 1892, les deux cousins font la connaissance du jeune Paul Helbronner (1871-1938), futur polytechnicien. Ils lui communiquent rapidement leur intérêt pour les activités scientifiques qu’ils mènent en montagne. Dès lors, presque chaque été, tous les trois se retrouvent où se croisent.
Il décède à Nice (Alpes-Maritimes), le 11 avril 1925.
Distinctions : chevalier (31 mars 1896), officier (14 janvier 1925) de la Légion d’honneur (1896) ; officier académique (1891) ; chevalier des Saints-Maurice-et-Lazare ; officier du Médjidié.
Hommage : Le refuge sur le Mont Blanc qu’il a fait construire porte son nom.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2008-05-18.
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