SEGUIN Jules (1796-1868)
France

portrait anonyme - Source Geneanet

Jules Seguin voit le jour à Annonay (Ardèche), le 1er avril 1796. Sa mère, Thérèse Augustine de Montgolfier, est une nièce de Joseph et Etienne, « les Frères Montgolfier », qui viennent de se rendre célèbres en 1783, avec les aérostats.

Il travaille étroitement avec ses frères (Marc, Camille, Paul, et Charles) bien qu’adoptant une ligne générale et des positions indépendantes des leurs. Sa créativité technique est certaine. Il s’associe avec son cousin Pierre François de Montgolfier et crée avec lui la société Seguin, Montgolfier et Cie. Son nom propre apparaît aussi souvent à la tête de la compagnie Jules Seguin.

Il épouse, le 19 janvier 1830, à Lyon, Louise Claudine Prudhomme (1807-x). Ils auront trois enfants : Thérèse Louise Henriette (1832-1908), Marc Jules Henri (1833-1915) et Charles Jules (1835-1901).

Il a certainement des liens étroit avec son beau-frère Mignot (époux de Thérèse née Seguin) qui a une activité similaire. Vers 1920, il s’établit et y apprend la fonderie. Il en crée une sur les terrains de Perrache issus des travaux de remblaiement engagés par son frère Marc pendant la construction de la ligne de chemin de fer St Etienne Lyon.

Par ailleurs, il construit nombre de ponts suspendus. Il y démontre les qualités d’une invention de son frère Marc, l’usage des « fils de fer » dans les ponts suspendus. Jules est le véritable entrepreneur de ponts « Seguin ». En effet, son frère Marc a l’interdiction ‘en faire, selon son contrat avec la compagnie de chemin de fer.

Ceci n’empêche pas des relations permanentes entre les frères. Technicien remarquable, Jules est donc à l’origine d’œuvres remarquables comme Beaucaire ou Bry-sur-Marne.

Par la suite, Jules s’associe au sein de la compagnie « Seguin frères », issue du « pacte de famille », dont il détient 1/4 du capital. Marc à ce stade semble avoir choisi une autre voie.

Jules Seguin fait faillite le 30 mars 1846, selon les archives du Fonds Seguin déposées aux Archives Départementales de l’Ardèche. Il décède à Paris, le 10 mai 1868 et repose avec Pierre Marc Seguin (1857-1916), officier, sans que nous sachions le lien entre eux.

Sources : Wikipedia ; Geneanet. Date de création : 2008-06-08.

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Monument

Inscriptions : Famille SEGUIN

Charles SEGUIN, ingénieur civil, né à Annonay, le 5 juillet 1798, décédé à Paris, le 15 juin 1856.
Jules SEGUIN, ingénieur civil, né à Annonay (Ardèche), le 1er avril 1796, décédé à Paris le 10 mai 1868.
Paul SEGUIN, né le 9 mars 1797, décédé, le 6 juillet 1875, au Bel Air, Cne de St Cloud, près de Paris.
Thérèse Augustine SEGUIN, née à Annonay (Ardèche), le 30 janvier 1822, décédée à Paris, le 30 octobre 1884.

Emmanuel Siméon, SEGUIN, né le 19 mars, 1860, mort le 23 mars 1907.
Pierre Marc SEGUIN, chevalier de la légion d’honneur, né à Annonay, le 15 octobre 1857, décédé le 14 juin 1916.

Marie Anne Antoinette, Jeanne PETROZ, veuve Charles SEGUIN, née à Paris, le 13 juillet 1814, décédée à Paris le 6 juin 1886.
Stanislas SEGUIN, née le 18 octobre, 1823, mort le 18 février 1906.
Jean Charles SEGUIN, né le 21 décembre, 1857, décédé le 6 aout, 1908.
Claude BODARD, née de MONGOLFIER, 1936-2006.
Patrick BODARD, 1937-2019.

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Date de la dernière mise à jour : 11 juin 2025