PILLARD Jean (1914-1989)
France

Jean Pillard voit le jour le 29 septembre 1914, à Paris (15ème) d’un père musicien et d’une mère institutrice. Il fait ses études au lycée Buffon puis à la Faculté de droit.

Il effectue son service militaire, en 1938, au 46e Régiment d’Infanterie, à Paris puis au 16e Régiment de Tirailleurs Tunisiens (RTT), en Syrie. Là, il reste sous les drapeaux lors de la déclaration de guerre de septembre 1939.

La défaite de 1940 le trouve en Syrie d’où il passe seul, le 27 juin 1940, en Palestine devenant ainsi un des premiers ralliés à la France libre. Dès septembre 1940, il combat en Libye contre les Italiens avec la 1ère compagnie du 1er Bataillon d’Infanterie de Marine, comme caporal-chef.

Il combat ensuite en Syrie, en juin 1941, puis est promu aspirant à l’issue du peloton d’élève officier de Damas, en octobre 1941. On l’affecte alors au Bataillon du Pacifique avec lequel il prend part à la seconde campagne de Libye.

Blessé le 3 juin 1942 à Bir-Hakeim (Lybie), il est ensuite affecté au Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP). Dès lors, il fait toutes les campagnes au sein de cette unité.

Après les opérations d’El Alamein (Egypte), de Tunisie et d’Italie, il débarque en Provence. Il se distingue dans les combats de Toulon, fin août 1944. Puis il participe à la remontée de la vallée du Rhône et combat dans les Vosges et en Alsace.

Après la guerre, il fait un stage à l’ENFOM. On l’affecte ensuite dans l’administration coloniale, en Indochine. Il y est successivement adjoint puis chef de province du Darlak à Ban-me-Thuot, puis du Haut Donnaï à Djiring.

En 1949, il rentre en congé avant de rejoindre le Cameroun comme chef de subdivision à Nanga-Eboko puis comme adjoint au chef de région du Nyong et Sanaga. Il devient ensuite directeur adjoint du cabinet du haut-commissaire puis chef de la région de la Bénoué à Garoua.

En 1963, après une mission en Algérie et un court séjour en Côte d’Ivoire, Jean Pillard est, pendant deux ans, chef du bureau des Monuments historiques au Ministère de la Culture.

En 1965, il entame une dernière carrière au sein du groupe SICLI où il demeure en poste jusqu’en 1976. Jean Pillard meurt le 22 août 1989, à Fontenay-les-Briis (Essonne).

Distinctions : commandeur de la Légion d’honneur (dossier absent dans la Base Léonore) ; Compagnon de la Libération (27 décembre 1945) ; croix de guerre 1939/1945 (2 citations) ; croix de guerre des TOE ; médaille de la Résistance ; médaille coloniale ; chevalier des Palmes Académiques ; officier de l’Etoile d’Anjouan.

Sources : ordredelaliberation.fr ; Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2022-02-22.

Monument

Inscriptions : DESTOUCHES PILLARD

Marie Augustine PILLARD, septembre 1861 […].
Jean PILLARD, 1914-1989, compagnon de la libération, commandeur de la légion d’honneur.

Mme DESTOUCHES, née Constance Marie Louise PILLARD, 30 août 1860 + 5 décembre 1898.
Hippolyte PILLARD, 23 octobre 1827 + 5 avril 1909.
Aimé Paul DESTOUCHES, 6 septembre 1855 + 22 juin 1927.
Albert PILLARD, 28 janvier 1867 + 23 mars 1943.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 23 février 2024