Dominique Pérignon voit le jour à Grenade (Haute-Garonne), le 3 mai 1754 dans une famille noble. Son père, Jean-Bernard de Pérignon, est un ancien prévôt de la maréchaussée à Saint-Domingue. Il effectue des études militaires. Sa carrière commence en 1780 comme sous-lieutenant au bataillon des grenadiers lyonnais.
En 1782, il est lieutenant des grenadiers Royaux du Quercy. Déçu par la lenteur de la promotion, il démissionne et se lance dans la politique. En septembre 1791, il devient député de la Haute-Garonne à l’Assemblée législative. Lors de la déclaration de guerre en septembre 1792, il reprend du service dans la légion des Pyrénées avec le grade de lieutenant-colonel.
En 1793, il devient général de brigade, puis, général de division. Ces grades sont dûment confirmés en 1794. Il se distingue lors de la prise du Boulou, puis à la Junquera, le 7 juin 1794, ainsi qu’à la bataille de la Sierra Negra. A la mort du général Dugommier, Pérignon le remplace à la tête de l’armée des Pyrénées -Orientales.
Il se fait ensuite élire au conseil des Cinq-Cents. C’est grâce à ses victoires que l’Espagne doit à signer la paix. En récompense, en 1797, il devient ambassadeur en Espagne et en mai 1799, placé à la tête de l’armée de Ligurie. A la bataille de Novi, le 15 août 1799, il est grièvement blessé et fait prisonnier. Il ne rentre en France qu’au mois de Juin 1800.
Nommé sénateur en avril 1801, il devient vice-président du Sénat en octobre 1802, puis maréchal d’empire le 19 mai 1804. C’est Pérignon qui tient le sceptre de Charlemagne lors de la cérémonie du sacre. Il devient gouverneur de Parme et de Plaisance en 1806 et gouverneur de Naples. En 1814, il se rallie à Louis XVIII qui lui confère le titre de président de la commission de l’examen des titres des anciens officiers.
On le nomme gouverneur de la 10ème division militaire. Il tente de soulever le Midi pendant les Cent-Jours, contre Napoléon qui le radie alors de la liste des maréchaux. Après la seconde abdication, le roi Louis XVIII lui restitue la dignité de maréchal de France. Il meurt de maladie à Paris, le 25 décembre 1818.
Titres : comte de l’empire (1808), marquis (1815), pair de France (1815).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2005-09-14.
