PAPUS, Gérard ENCAUSSE, dit (1865-1916)
Espagne

Gérard (Anaclet Vincent) Encausse, dit Papus, voit le jour 13 juillet 1865, à la Corogne (Espagne) d’un père et d’une mère espagnole. Il passe toute sa jeunesse à Paris où il est reçu docteur en médecine. Bien avant d’avoir achevé ses études, il se donne pour tâche de lutter contre le scientisme ambiant de l’époque.

Il répand alors une doctrine nourrie et alimentée aux sources de l’ésotérisme. Il se fait appeler Papus, du nom d’un esprit de Nyctameron d’Apollonius de Thyane. C’est un meneur et un chef de file incontesté. Il se défend d’être un thaumaturge, un inspiré, voir un illuminé, mais se présente comme un savant et un expérimentateur.

Ses idées lui sont transmises par Saint-Yves d’Alveydre, mais aussi par Wronsky et surtout par Eliphas Lévi et Fabre d’Olivet. La pensée de Louis Claude de Saint-Martin laisse sur lui une trace indélébile à partir de 1889. Peu après, il cèle sa rupture avec la société théosophique de Mme Blavatsky (1888).

Il s’affile à l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix en 1889, fondée par Péladan et Guaita. Papus fonde l’Ordre Martiniste en 1891, avec Augustin Chaboseau. Cet ordre doit son nom au souvenir de Saint-Martin et sans doute à celui de Martines de Pasqually.

Dans la revue officielle de l’Ordre, L’Initiation, fondée par Papus en 1888, on relève les noms de : Stanislas de Guaita, Péladan, Barlet, Matgioi, Marc Haven, Sedir, de Rochas, Chamuel. Les premiers Martinistes de renom sont Paul Adam, Maurice Barrès, Stanislas de Guaita, Victor-Emile Michelet et Péladan.

D’autre part un groupe se constitue pour organiser des conférences et des cours visant à faire découvrir les valeurs de l’ésotérisme occidental. Il devient très vite le cercle extérieur de l’Ordre Martiniste.

Ce vaste mouvement hermétique, dont Papus est le moteur et l’une des âmes agissantes, est indissociable de la littérature symboliste de l’époque.

En automne 1905, Nicolas II l’appelle. Il souhaite avoir ses conseils suite aux troubles sociaux. Papus évoque alors au cours d’une séance l’esprit du Tzar Alexandre III qui préconise la répression (sic) et annonce une terrible révolution. Mais, bientôt, l’arrivée du moine Raspoutine, évincera notre pythonisse.

Pendant la guerre, médecin chef d’une ambulance sur le front, il se consacre entièrement à ses blessés.

Papus décède le 25 octobre 1916 d’une tuberculose pulmonaire contractée dans une ambulance du front. Mais on prétend qu’il a été envoûté. Lors de son enterrement, au moment où le cercueil sort de l’église Notre-Dame-de-Lorette, un morceau d’une main d’ange se détache d’une des sculptures de la façade et vient se placer au centre d’une couronne déposée sur la bière.

Publications :

  • Les Disciples de la science occulte, Paris (1888) ;
  • Traité élémentaire d’occultisme, Paris (1898) ;
  • Traité méthodique des sciences occultes, Paris (1891) ;
  • L’Occultisme contemporain, Paris (1887), etc.

Sources : – . Date de création : 2005-12-26.

Photos

Monument

Inscriptions :

Docteur Philippe ENCAUSSE, 1906-1984.
J.E., 1920-2006.

(Plaque) Ici repose le corps de, Gérard d’ENCAUSSE, PAPUS, médecin philosophe écrivain, grand maitre, de l’ordre martiniste, désincarné, le 23 octobre 1916, à l’âge de 51 ans.
La prière est le grand, mystère et peut pour, celui qui perçoit, l’influence du CHRIST, Dieu venu en chair, permettre de recevoir les, plus hautes influences, en action dans le plan, divin. PAPUS

(Plaque) Le véritable ésotérisme est la science des adaptations cardiaques. Le Sentiment est seul créateur dans tous les plans, l’idée est créatrice seulement dans le plan mental humain, elle n’atteint que difficilement la Nature supérieure. La Prière est le grand mystère et peut, pour celui qui perçoit l’influence du Christ, Dieu venu en chair, permettre de recevoir les plus hautes influences en action dans le Plan divin. Gérard Encausse-Papus.

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Date de la dernière mise à jour : 13 octobre 2023