NICOT Claude (1925-2003)
France

Claude Nicot voit le jour le 12 février 1925, à Paris. Comédien de théâtre et acteur de second rôle au cinéma, il est reconnaissable à un léger défaut de prononciation. Il joue avec Pierre Fresnay et Jean Vilar et crée «Tueur sans gages» d’Eugène Ionesco en 1959.

Outre ses seconds rôles au cinéma (Huis clos, Le rouge est mis), il tourne également dans de nombreux téléfilms. De 1951 à 1960, il joue le rôle du jeune «Théo Courant» dans le feuilleton radiophonique «Signé Furax», écrit par Pierre Dac et Francis Blanche. Il joue également pour la radio le rôle de «Fandor» dans «Fantomas» sur RTL en 1973 aux côtés de Roger Carel, Alain Mottet, Catherine Rich et Jean Rochefort.

Claude Nicot a aussi une carrière de doubleur, en étant notamment la voix française de l’acteur anglais Henry Mc Gee, l’un des équipiers de Benny Hill, auteur de la série humoristique télévisée anglaise du même nom. Il s’éteint le 17 novembre 2003, à Paris.

Téléfilms :

  • On vous écrira (1961) ;
  • Candide (1962, Candide) ;
  • Adorable Menteuse de Michel Deville (1962, Sébastien) ;
  • Les Cinq Dernières Minutes, épisode : C’est écrit (1962, Le bibliothécaire) ;
  • L’inspecteur Leclerc (1962, 1 épisode : Le prix du silence, Renard) ;
  • Le Médecin volant (1962, Sganarelle) ;
  • Clémentine chérie de Pierre Chevalier (1963, Alain) ;
  • Le fantôme de Canterville (1963, George) ;
  • Les Aventures de Monsieur Pickwick (1964, Winckle Junior) ;
  • Le repas des fauves de Christian Jaque (1964, Victor) ;
  • Le Médecin malgré lui (1964, Valère) ;
  • Le Jardinier d’Argenteuil de Jean-Paul Le Chanois (1966, Le patron d’Hilda) ;
  • Anatole (1966, Anatole) ;
  • Le Comte Yoster a bien l’honneur (1967, 1 épisode : « Gangstermemoiren ») ;
  • Madame êtes-vous libre? (1971) ;
  • La Bonne Nouvelle (1972, Octave Despinoy) ;
  • Les Cinq Dernières Minutes, épisode : Patte et griffe (1975, Fleuret) ;
  • Ça fait tilt de André Hunebelle (1978, Bernard) ;
  • Paris-Porto-Vecchio téléfilm (1981) ;
  • Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Le chien jaune (1988) ;
  • Marie Pervenche, épisode : La folle journée du Général Despeck (1991, Gaston de Triolles).

Au théâtre ce soir (TV) :

  • J’y suis, j’y reste (1966, Hubert) ;
  • La duchesse d’Algues (1968, Henri) ;
  • Many (1969, Henri), La mariée est trop belle (1970, Gilbert) ;
  • Le Mari, la Femme et la Mort (1970, Kiki) ;
  • Jean-Baptiste le mal aimé (1973, Boileau) ;
  • Mon cœur balance (1976, Stef et metteur en scène) ;
  • Am-Stram-Gram (1976, metteur en scène) ;
  • Le cœur sous le paillasson (1976, Jacques) ;
  • Bonne chance Denis (1977, Blaise et metteur en scène) ;
  • Catherine au paradis (1977, Paul et metteur en scène) ;
  • Les Pavés du ciel (1979, Henri-Pierre et metteur en scène).

Films :

  • Rouletabille contre la dame de pique de Christian Chamborant (1946), Monsieur Chasse de Willy Rozier (1946, Le photographe) ;
  • Monsieur Vincent de Maurice Cloche (1947, Un page) ;
  • Rouletabille joue et gagne de Christian Chamborant (1947) ;
  • Un coup dur de Jean Loubignac (1949) ;
  • Une paire de gifles de Jean Loubignac (1949) ;
  • Les Amants de Vérone d’André Cayatte (1949, Leo) ;
  • Piège à hommes de Jean Loubignac (1949, Milo) ;
  • Les Petites Cardinal de Gilles Grangier (1950, Gaspard) ;
  • La Rue sans loi de Marcel Gibaud (1950, Barbet) ;
  • Justice est faite d’André Cayatte (1950, Roland) ;
  • Minne, l’ingénue libertine de Jacqueline Audry (1950, Le baron Jacques Couderc) ;
  • Le Passage de Vénus de Maurice Gleize (1951) ;
  • Mammy de Jean Stelli (1951, Le petit ami) ;
  • Un grand patron de Yves Ciampi (1951) ;
  • Foyer perdu de Jean Loubignac (1952, Pierre Barbentin) ;
  • La Belle de Cadix de Raymond Bernard (1953, Robert) ;
  • La Dame aux camélias de Raymond Bernard (1953, Léon Chambourg) ;
  • Huis clos de Jacqueline Audry (1954, Le liftier) ;
  • Treize à table d’André Hunebelle (1955) ;
  • Tant qu’il y aura des femmes de Edmond T. Greville (1955, Fils de Sylvain) ;
  • Les Fruits de l’été de Raymond Bernard (1955, Claude) ;
  • Les Duraton de André Berthomieu (1956, Roger Duraton) ;
  • Le rouge est mis de Gilles Grangier (1957, L’efféminé) ;
  • Les Maris de Léontine (1959).

Théâtre :

  • Si je voulais de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre de la Michodière (1946) ;
  • Savez-vous planter les choux ? de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière (1947) ;
  • Une femme libre d’Armand Salacrou, mise en scène Jacques Dumesnil, Théâtre Saint-Georges (1949) ;
  • La mariée est trop belle de Michel Duran, mise en scène Roland Piétri, Théâtre Saint-Georges (1950) ;
  • Lorsque l’enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de l’île de France, Théâtre des Nouveautés (1951) ;
  • Le Mari, la femme et la mort d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Ambassadeurs (1954) ;
  • Hibernatus de Jean Bernard-Luc, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l’Athénée (1957) ;
  • Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, Festival d’Avignon (1959) ;
  • Tueur sans gages d’Eugène Ionesco, mise en scène José Quaglio, Théâtre Récamier (1959) ;
  • Les Maxibules de Marcel Aymé, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Bouffes-Parisiens (1961) ;
  • Caroline de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, Théâtre Montparnasse (1964) ;
  • Le Plus Heureux des trois d’Eugène Labiche, mise en scène Yves Gasc, Théâtre des Mathurins (1966) ;
  • Ange pur de Gaby Bruyère, mise en scène Francis Joffo, Théâtre Edouard VII (1966) ;
  • Tueur sans gages d’Eugène Ionesco, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l’Alliance française (1973) ;
  • Hôtel particulier de Pierre Chesnot, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de Paris (1978) ;
  • La Petite Hutte d’André Roussin, mise en scène de l’auteur, Théâtre des Nouveautés (1979) ;
  • Diable d’homme ! de Robert Lamoureux, mise en scène Daniel Ceccaldi, Théâtre des Bouffes-Parisiens (1980) ;
  • Reine mère de Mainlo Santinelli, mise en scène José Quaglio, Théâtre de Poche Montparnasse (1987) ;
  • Adélaïde 90 de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo, Théâtre Antoine (1989) ;
  • La Facture de Françoise Dorin, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre des Bouffes-Parisiens (1991) ;
  • Archibald de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, Théâtre Edouard VII (1995).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2009-08-07.

Monument

Inscriptions : FAMILLE NICOT-CHEVALLIER

A la mémoire de Henri NICOT […] légion d’honneur, mort pour la France au combat  […], le 23 septembre 1914, à l’âge de 28 ans. Lucien NICOT 1850-1920.
Mme NICOT, née Mary, HERMAN, 1860-1947.
Marcel NICOT, 1921-1957.
Charles H. NICOT, 1892-1969.

Mme CHEVALLIER, née Louise Catherine, LEROY, 1825-1888.
Mme CHEVALLIER, née Fanny, BRISAC, 1866-1929.
Mme NICOT, née Marthe, CHEVALLIER, 1893-1982.
Claude NICOT, comédien, 1925-2003.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 26 octobre 2022