MONOD Frédéric (1794-1863)
France

Photo anonyme - Source Musée Protestant

Frédéric (Jean Noël Gérard) Monod, né en 1794, est le fils aîné du pasteur Jean Monod. Il fait ses études de théologie à l’université de Genève. Là, l’évangéliste écossais Robert Haldane, pour qui il assure le rôle d’interprète anglais français lors de ses conférences, l’influence.

Il devient pasteur et donne son premier sermon en 1818. Nommé pasteur à Paris en 1820, il rejoint le Réveil. Sans avoir le talent oratoire de son frère Adolphe, il déploie cependant une activité intense : fondation de la première école du dimanche à Paris, rédaction d’articles aux Archives du christianisme, participation aux diverses sociétés religieuses (Biblique, des Missions, Évangélique).

Il est naturalisé français en 1820. Frédéric Monod épouse, en 1821, Marie Louise Constance de Coninck (1803-1837). Ils ont six enfants notamment, Jean Monod, professeur à la faculté de théologie, Gustave (1831-1904), et Théodore (1836-1921) également pasteur.

De 1820 à 1849, il exerce son ministère pastoral au temple protestant de l’Oratoire du Louvre, au sein du Consistoire réformé de Paris. Il fonde la première école du dimanche. De plus, il participe à plusieurs sociétés religieuses, notamment la Société biblique, la Société des missions évangéliques de Paris et la Société évangélique.

À partir de 1824 jusqu’à sa mort en 1863, Frédéric Monod est le principal rédacteur du journal les Archives du Christianisme.

Lors du synode de 1848, réunie pour faire évoluer le concordat, il soutient la demande des protestants « orthodoxes » d’adoption d’une confession de foi. Il quitte ensuite l’Église réformée reconnue et financée par l’état. Avec Agénor de Gasparin, il fonde alors, en 1849, l’Union des Églises évangéliques libres de France.

Veuf en 1837, il se remarie en 1839 avec Suzanne Smedley (1808-1867), avec qui il a cinq enfants. Un de leurs fils, Léopold (1844-1922) deviendra à son tour pasteur.

La chapelle du Nord est construite au passage des Petites-Écuries à son initiative en 1849. Elle y accueille le culte de l’Église évangélique libre à Paris. Toujours à son instigation, elle est déménage ensuite rue de Chabrol en 1853 puis rue des Petits-Hôtels en 1862.

Il s’éteint à Paris, en 1863. Il repose avec son père, le pasteur Jean Monod (1765-1830), sa mère, Louise Philippine de Coninck (1765-1861), son frère, le pasteur Adolphe Monod (1802-1856), et sa nièce, la féministe Sarah Monod (1836-1912).

Sources : -. Date de création : 2008-03-18.

Monument

Inscriptions : Aucune le concernant.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 21 septembre 2023