François Maurin voit le jour le 9 mars 1918, à Paris. C’est le fils du général Louis Maurin (1869-1956), ministre de la guerre (1934-1936). C’est aussi le frère des généraux d‘armée aérienne Edouard Maurin (1903-1961) et Philippe Maurin (1913-2008).
Il est élève des lycées Condorcet puis Saint-Louis, à Paris. Ensuite il entre à l’École de l’air, en 1938. Breveté pilote de bombardier en 1940, il fait partie du groupe de bombardement 1/35 puis 1/62 qui utilise des Glenn Martin 167F.
C’est, entre 1943 et 1944, l’aide de camp du secrétariat général de la défense aérienne (SGDA). En 1945-1946, il est pilote au groupe de bombardement 1/31 Aunis. Ce groupe utilise à ce moment-là des bombardiers Ju 88 récupérés aux Allemands à la suite du débarquement de Normandie.
Il participe ainsi à la libération des poches de l’Atlantique. Il utilise alors des bombes allemandes car il n’est pas possible mécaniquement d’utiliser des bombes alliées sur ces avions allemands. Mais l’entretien des appareils est très difficile car les pièces manquantes et les pannes ou accidents mortels sont nombreux.
Il est ensuite pilote dans le groupe de transport 3/15 Maine, équipé d’avions allemands Ju 52, puis au groupe 1/62 à Alger. Ses missions sont le transport entre la métropole, Rabat et Tunis et des missions de sauvetage maritime.
Entre 1947-1950, c’est le chef des opérations puis commandant en second du groupe de transport 2/64 Anjou à Saigon (Vietnam, alors Indochine française). Il vole avec des Douglas C-47 et ravitaille les points d’appui de l’armée française.
En 1950-1952, il passe commandant en second puis commandant du Groupe de Transport et de Liaisons Aériennes 2/60, à Villacoublay. Il vole avec des Flamants puis des Beechcraft C-45.
Il devient responsable de la gestion du personnel navigant de l’Armée de l’air à Paris, entre 1952 et 1954. Puis il est commandant de l’annexe du Centre d’Expériences Aériennes Militaires (CEAM), à Brétigny-sur-Orge (Essonne), entre 1954 et 1956. Afin de parvenir au grade de général, il suit un stage de l’École supérieure de guerre aérienne et du cours supérieur interarmées, de 1956 à 1958.
Adjoint puis chef du bureau des études générales de l’état-major de l’Armée de l’air pendant deux ans, il est nommé ensuite commandant du CEAM de Mont-de-Marsan (Landes) jusqu’en 1963. Il passe alors général de brigade, sous-chef d’état-major « Plans » de l’état-major de l’armée de l’air.
En 1966, il commande la 3ème région aérienne à Bordeaux-Mérignac puis la défense aérienne (CAFDA) à Taverny. Puis, en 1970, il est major général de l’armée de l’air puis, de 1971 à 1975, chef d’état-major des armées. En 1979, il est vice-président de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
Il meurt, célibataire, à Paris, le 20 janvier 2018. Il repose à côté de ses frères, les généraux d‘armée aérienne Edouard Maurin (1903-1961) et Philippe Maurin (1913-2008), et de son père, le général et ministre de la guerre Louis Maurin (1869-1956).
Publications : Livre blanc sur la défense (1972).
Distinctions : grand-croix de la Légion d’honneur (absente de la Base Léonore car trop récente) ; grand-croix du Mérite ; croix de guerre 1939-1945 (3 citations) ; croix de guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs (TOE) (2 citations) ; médaille de l’aéronautique ; croix de guerre belge ; chevalier grand-croix de l’ordre de l’Empire britannique ; commandeur de la Legion of Merit.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia ; Geneanet. Date de création : 2025-08-11.