Frédéric Louis Le Harivel du Rocher voit le jour le 11 mai 1764, à Paris. C’est le fils de Jacques Le Harivel du Rocher (1727-1780) et de Marie Jeanne Mottet (1732-1796). Il s’engage dans l’armée et devient sous-lieutenant dans la cavalerie, en 1789. Il passe dans la gendarmerie, comme lieutenant, en 1791.
En 1793, il devient capitaine adjoint. Chef d’escadron, il passe aide de camp du général Pistou en 1806. Il fait donc toutes les campagnes de la révolution jusqu’à la campagne d’Italie. Puis, il est colonel et inspecteur aux revues.
Napoléon Bonaparte, premier consul, crée en 1800 le corps des Inspecteurs aux Revues. Celui ci sera remplacé par l’intendance aux armées sous la Restauration. L’Inspecteur aux revues doit contrôler les effectifs, la solde et l’administration des troupes dans chaque armée.
Il épouse, le 9 janvier 1797, à Grenoble (Isère), Catherine Emilie de Chaboud (1766-1836) dont il aura un fils, Frédéric Charles Le Harivel du Rocher (1798-1858.
Il meurt le 26 novembre 1813, à Coblence (Allemagne) et repose avec son épouse, née Catherine Emilie de Chaboud (1767-1836).
Extrait (du règlement sur les uniformes des Inspecteurs aux revues, des commissaires des guerres et des officiers de Santé, Milan le Département de la Guerre, le 12 pluviôse An XIV-31 janvier 1805) :
« Inspecteur aux Revues. Habit en drap écarlate avec la veste et la culotte blanches, habit boutonnant droit avec col droit et parements fermés Vert. Poches en travers à trois pointes, basques non retroussées. Boutons en argent du règlement français du 1er vendémiaire an XII, 9 boutons devant, 3 aux manches, 3 aux poches, 2 aux plis et 2 au dos. Chapeau avec poils de chèvre de 6 cm, ganse de cocarde et glands argent. Pas de plumes ou de plumet.
Bottes à l’écuyère pour la grande tenue et à la française à revers fauve pour la petite tenue. Éperons argent. Petite tenue de drap couleur vert herbe clair avec col et doublure de la même couleur. Parements restant ouverts latéralement par 2 petits boutons et poches dans les plis. Culotte de la même couleur. Les inspecteurs et les sous-inspecteurs peuvent porter la veste et la culotte de coton blanc ou en nankin. »
Pour mieux connaitre les inspecteurs aux revues
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (date absente de la Base Léonore).
Sources : Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922 ; jseynaeve.free.fr (militaires de toutes les époques morts pour la France) ; Base Léonore (Légion d’honneur) ; Geneanet. Date de création : 2007-01-25.
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