Zénobie Théophile Gramme voit le jour dans une famille de petite noblesse, près de Liège (Belgique), en 1826. Dès sa plus jeune enfance, le travail manuel et surtout la menuiserie et le travail du bois, l’attirent. Il suit les cours d’une petite école industrielle.
A partir de 1856, il s’installe à Paris pour exercer sa profession d’ouvrier ébéniste-modeleur à la société l’Alliance, spécialisée dans la construction d’appareils électriques. Il étudie le Traité de physique de Gamot et commence ses premières recherches.
En 1867, il prend un brevet pour plusieurs dispositifs destinés à perfectionner les machines à courant alternatif. Il construit sa première dynamo à courant continu, point de départ de l’industrie électrique moderne.
En 1870, il dépose le brevet qui contient la théorie de la « Machine magnéto-électrique produisant des courants continus », dite «Machine de Gramme». L’année suivante, il fonde à Paris la société des machines magnétoélectriques Gramme en compagnie de son ami Hyppolite Fontaine.
Le premier modèle est alors présenté à la séance de l’Académie des Sciences. Les ateliers de la maison Breguet fabriquent quelques exemplaires de la machine. Celle ci remporte un franc succès lors de l’exposition de la Lumière électrique en 1881 à Paris. Il obtient à l’Académie des Sciences en 1888, le prix Volta de cinquante mille francs institué par Louis-Napoléon Bonaparte que Graham Bell a eu avant lui.
Théophile Zénobie Gramme habite rue Mertens, à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), de 1877 à sa mort. Il décède en 1901, à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine).
Distinctions : officier de la Légion d’honneur (1877 ? distinction ne figurant pas dans la Base Léonore).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; site de Bois-Colombes. Date de création : 2006-09-13.
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