DURU Henri Alfred (1820-1889)

Henri Alfred Duru voit le jour à Paris, le 22 novembre 1829. C’est le fils de Jacques Denis Duru (Charonne, 1784 – Paris, 18 septembre 1863) et d’Avoye Eugénie née Leterrier (Villiers-le-Bel, 10 mai 1790 – Paris, 26 janvier 1871), mariés à Paris le 29 juillet 1824. Il épouse, à Paris, le 7 octobre 1854, Clémence Constance Bernage (Paris, 7 juin 1832 – ?).

Ecrivain plein de verve et d’esprit, il écrit, en collaboration avec Chivot, dont le nom devint presque inséparable du sien, une centaine de vaudevilles, comédies et opérettes, dont beaucoup ont un très grand succès. Il s’occupe de gravure quand il fait, en société avec Henri Chivot, enfant des Batignolles comme lui, l’Histoire d’un gilet.

Ce drame-vaudeville en trois actes, qui est joué par Mourier aux Folies-Dramatiques du boulevard du Temple, inaugure, le 14 novembre 1857, la nouvelle salle de la rue de Bondy que vient de faire construire Harel. A partir de cette époque, Alfred Duru ne cesse de travailler pour le théâtre, en collaboration avec Henri Chivot.

Mais il fait aussi des pièces seul ou avec Clairville, Labiche, Saint-Aignan Choler, etc. Alfred Duru est secrétaire de la commission des auteurs et compositeurs dramatiques pour l’exercice 1875-1876. Alfred Duru décède en son domicile, au 76 boulevard des Batignolles, à Paris (17^ème), le 28 décembre 1889.

Théâtre :

Fleur de thé (1868) ;
Le carnaval d’un merle blanc (1869) ;
Les deux noces de Bois-Joli, vaudeville en trois actes (Palais-Royal, 1872) ;
avec Labiche, Doit-on le dire ? comédie en trois actes (Palais-Royal, 1872) ;
Les samedis de Madame, comédie en trois actes (pour les débuts de Dieudonné, à son retour de Russie, au Gymnase, 1874) ;
L’Homme du Lapin blanc, comédie-vaudeville en trois actes (1875) ;
avec Chabrillat, Les Mirlitons, vaudeville-revue en trois actes et sept tableaux (Folies-Dramatiques, 1876) ;
Madame est trop belle, comédie en trois actes (Palais-Royal, 1877) ;
La Clef, comédie en quatre actes ;
La Fille du clown, pièce en deux actes (Athénée-Comique), avec Raymond ;
La Boîte à Bibi, folie-vaudeville en trois actes (Palais-Royal, 1877), avec Saint-Aignan Choler ;
Madame Favart, opéra-comique en trois actes, musique d’Offenbach (Folies-Dramatiques), avec Chivot ;
Les Bas de laine, comédie-vaudeville en trois actes (1879),avec W. Busnach et O. Gatineau ;
Madame Favart (1879) ;
Les braconniers (1879) ;
avec A. Erny, La villa Blancmignon, comédie, (1880) ;
La mascotte (1881) ;
Le truc d’Arthur (1882) ;
Le grand Mogol (1884) ;
Les noces d’un réserviste (1885), etc.

Sources : Larousse (Pierre) Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1er supplément, 1878 ; Thierry Engels. Date de création : 2011-08-27.