DUPRE Julien (1851-1910)
France

Julien Dupré voit le jour en 1851. Il se dirige très jeune vers la peinture. Il étudie dans les ateliers de Désiré François Laugée (1823-1896), peintre et poète, dont il épousera la fille aînée Marie. Introduit par son beau-père dans le milieu artistique, Dupré expose régulièrement au Salon de Paris de 1876 à 1910 et obtient de nombreuses récompenses.

Julien Dupré travaille à la fois dans son atelier parisien du Boulevard Flandrin dans le 16ème arrondissement et en pleine campagne, conformément aux préceptes de l’Ecole de Barbizon. Il se spécialise dans la peinture de la ruralité et en particulier dans la peinture animalière. C’est, d’ailleurs, un de ses meilleurs représentants à son époque.

Eloigné de l’académisme, Julien Dupré ne se laisse pas vraiment influencer par l’impressionnisme, la grande innovation artistique de l’époque. La critique le lui fait parfois remarquer. Ainsi pour le salon de 1886, un critique observe : « M. Julien Dupré est un campagnard assez robuste. Il a une manière large et résolue qui refuse obstinément de sacrifier à la maladie nouvelle : il n’estompe ni les formes ni les tons dans la buée grise dont on nous vente les séductions. Il croit que la prairie est verte, et il a le courage de le dire. »

Voilà en une phrase une franche approbation du naturalisme et une totale incompréhension de l’impressionnisme. Le traitement de la lumière et de la couleur est à l’égal de celui de Millet, les mouvements des personnages sont remarquablement étudiés. Dupré ne s’est pas trompé en choisissant ses thèmes : il y excelle.

Il décède en 1910. Il repose avec son épouse, Marie Laugée (1851-1937) et leur fille, Thérèse Cotard-Dupré (1877-1920), toutes deux peintres.

Sources : -. Date de création : 2014-02-20.

Photos

Monument

Inscriptions  :

JULIEN DUPRÉ 1851-1910.
Marie DUPRÉ née LAUGÉE 1851-1937.

(Recto) Thérèse COTARD-DUPRÉ 1877-1920.

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Date de la dernière mise à jour : 28 janvier 2022