CROZATIER Charles (1795-1855)
France

Charles Crozatier voit le jour au Puy-en-Velay (Haute-Loire), le 18 février 1795. Il est élevé à Aiguilhe (Haute Loire).

A 18 ans, Pierre Cartellier l’admet dans son atelier comme élève, à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts.

Puis il séjourne en Italie d’où il rapporte une quantité de moulages d’après les grands maîtres de la sculpture de l’époque de la Renaissance et de l’art baroque qui lui serviront à composer des objets d’arts en bronze, souvent doré. Fondeur d’art, cette production lui attire d’importantes commandes princières, royales et impériales, en France comme à l’étranger.

Né pauvre, il gagne donc beaucoup d’argent. Il institue ainsi par legs un prix portant son nom et décerné sur concours chaque année à tout élève architecte, sculpteur ou peintre de l’école municipale du Puy désirant poursuivre ses études à Paris. De plus, il crée aussi un prix d’encouragement pour récompenser le bronzier ciseleur le plus talentueux.

Il lègue une partie de ses biens à sa ville natale qui l’emploiera, en partie, pour la construction d’un musée et s’éteint à Paris, le 8 février 1855.

Œuvres :

  • statue de Napoléon de la colonne Vendôme ;
  • statue de Louis XIV dans la cour du château de Versailles ;
  • statue de Casimir Périer qui est dans le cimetière ;
  • urne en bronze (musée du Puy-en-Velay) ;
  • plat et deux aiguières pour le prince Torlonia (musée du Puy-en-Velay), etc. (voir la liste ci dessous, gravée sur le monument).

Hommages : Le musée porte son nom au Puy-en-Velay ; Marius Barthélémy signe un monument à sa mémoire au Puy-en-Velay en 1912 ; une rue et une impasse portent son nom à Paris.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-12-07.

Photos

Monument

Le beau monument en marbre vert est signé de l’architecte Alphonse Girard, mais non daté. A l’origine, il était orné de deux bustes en marbre, œuvres d’Astyanax Scévola Bosio, et de trois bas-reliefs en bronze par François Joseph Bosio (le sculpteur avec un apprenti, le fondeur dans son atelier). L’un des bustes a été décapité et un des bas-reliefs ont disparu.

Le monument est surmonté d’un angelot en bronze assis et tenant des bouquets de pavots. Au sommet se trouve un grand pot en pierre sur lequel sont assis deux enfants qui tiennent une guirlande.

Extrait (de La sculpture dans les cimetières de Paris, par Henry Join) :

« Monument quadrangulaire en marbre veiné vert, à fronton cintré, divisé au centre par un petit génie ailé en bronze. Le sommet est surmonté d’un vase à anses, également en bronze, sur lequel sont assis deux enfants dos à dos, tenant dans leurs mains les attributs du fondeur. Le vase est en outre décoré de bas-reliefs. L’un représente un cippe simulé : une femme voilée s’accoude sur le cippe, pendant qu’une deuxième femme vient y poser une couronne d’immortelles. L’autre figure le médaillon de Crozatier. Dans la face antérieure du monument, deux niches dans lesquelles sont placés le buste en bronze de Crozatier, [remplacé par un buste en marbre], et un buste de femme (sans doute la femme de Crozatier), en marbre [brisé]. Au-dessus des bustes, dans le fronton du monument, une enfant nue [en bronze], ailée, assise, tient dans chaque main un bouquet formé de branches de cyprès, de chêne, etc. Au-dessous des bustes se trouvent trois bas- reliefs en bronze ayant pour sujets des scènes d’atelier où l’on voit Crozatier donnant des ordres à ses ouvriers.»

Inscriptions :

(Liste de ses œuvres)
Bayard et le château d’eau de Grenoble,
Louis XIV à Caen,
Bison à Lille,
d’Assas au Vigan,
quadrige de l’arc de triomphe du Carrousel,
Louis XVI pour Bordeaux,
Casimir Perier au Père Lachaise,
statue équestre de Louis XIV à Versailles,
Napoléon de la colonne Vendôme,
Championnet à Valence (Drome),
Rousseau à Genève,
le général de Boigne à Chambéry,
Guttemberg à Mayence,
Thornvalsen à Copenhague,
les deux grands vases de Warwick,
Hercule au château de Windsor.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 1 septembre 2025