(Isidore) Auguste Comte nait à Montpellier (Hérault), en 1798, dans une famille de la petite bourgeoisie,  catholique convaincue. Le jeune Auguste entre, à seize ans, quatrième à l’Ecole polytechnique. De 1817 à 1824, il est secrétaire du comte de Saint-Simon. Il récuse ensuite son patronage, pour vivre il est obligé de donner des leçons de mathématiques.

Il publie en 1830, le premier volume du Cours de philosophie positive. En 1832, il devient répétiteur à l’Ecole polytechnique. Dès 1842, il fait paraître le dernier des six volumes du Cours de philosophie positive, puis en 1844, son «Discours sur l’esprit positif». En 1845, Auguste Comte fait une rencontre qui va transformer sa vie : Clotilde de Vaux. Cette jeune femme devient alors le pôle de sa vie et de sa pensée.

Mais, la jeune femme décède en 1846, ce qui bouleverse Auguste Comte. Il voue alors un véritable culte à Clotilde au point d’en faire la patronne du Positivisme. De 1851 à 1854, le Système de politique positive est publié. L’année suivante, en 1852, le Catéchisme positiviste voit le jour. Les influences d’Auguste Comte sont diverses, d’abord disciple du comte de Saint-Simon, il récuse les concepts de ce dernier.

Il subira aussi les influences de nombreux philosophes : Aristote, Descartes, Condorcet… . Aux yeux d’Auguste Comte, les morts dirigent les vivants. Fondateur du positivisme, Auguste Comte dépasse religion et métaphysique pour ne reconnaître que les faits réels, le vrai, étudié par les méthodes scientifiques.

Cette doctrine a une influence considérable, même de nos jours, au point qu’au Brésil, elle est la deuxième religion du pays. Auguste Comte meurt, inconsolable, le 5 septembre 1857. Des disciples du Positivisme du monde entier visitent sa tombe ainsi que celle de Clotilde de Vaux (1815-1846).

Publications :

• Cours de philosophie positive (6 volumes, 1930 à 1842) ;
• Discours sur l’esprit positif (1844) ;
• Le système de philosophie positive (1851 à 1854) ;
• Catéchisme positivisme (1852).

Sources : -. Date de création : 2005-12-04.

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Derrière la tombe se trouve une grande statue en bronze représentant une Maternité par le sculpteur brésilien Henrique Batista Da Silva Oliveira, datée de 1985. Elle a été offerte par des partisans du positivisme, mouvement encore très actif au Brésil. Elle repose sur un haut piédestal, orné d’un médaillon avec Auguste Comte et de Clothilde de Vaux, par C. Lagarrigui, et d’un haut-relief avec Rosalie Boyer Comte et d’un autre avec Sophie Bliaux-Thomas, tous deux par Henrique Batista Da Silva Oliveira.

Inscriptions :

L’amour pour principe et l’ordre pour base, le progrès pour but. Auguste COMTE, et ses trois anges.

(Sur la statue) Decio Villares Fundacao Zani Rio de Janeiro Brasil.
(Sur le piédestal) Religion de l’humanité, fondée sous l’angélique inspiration de Clothilde de Vaux, par, Auguste COMTE. L’amour pour principe et l’ordre pour base, le progrès pour but. Ordre et progrès – Vivre pour autrui – Vivre au grand jour. Les vivants sont toujours et de plus en plus gouvernés nécessairement, par les morts. L’homme devient de plus en plus religieux. Début de le transition organique vers le Positivisme – 1855. Terrain offert par Alvaro Da Silva et sa famille, et le monument par Henrique Batista Da Silva Oliveira, Zani fondeur Rio de Janeiro, 1985.

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