Jenny Carré voit le jour en 1902. Il grandit dans un milieu musical avec une mère cantatrice et un père directeur de l’Opéra-Comique. Mais c’est au dessin, avec l’assistante du célèbre Lévy-Dhurmer, que se destine la jeune fille.
En 1918, le succès remporté par ses costumes pour La Belle Hélène lance sa carrière. Désormais elle enchaîne ses créations pour la Gaité Lyrique, la Cigale, l’Opéra-comique, le Concert Mayol, l’Alcazar, le Châtelet, le Casino de Paris, Mogador, les Ziegfield Follies… Elle costume tour à tour Mistinguett, Cécile Sorel, Joséphine Baker ou Maurice Chevalier.
Elle épouse l’acteur Robert Favart (1911-2003) et ils auront un fils, le réalisateur et scénariste de télévision Michel Favart (1942-).
Elle décède à l’âge de 43 ans, le 1er avril 1945. Elle repose avec son père, Albert Carré (1858-1938), directeur de théâtres, et sa mère, la soprano Marie Caroline, dite Marguerite, née Giraud (1880-1947).
Jacques Favart, son fils, retrace sa carrière. Dans son travail de mémoire, érudit et passionné, il fait revivre celle qui « habilla les rêves » de toute une époque.
Sources : Catalogue de l’exposition du Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt (Oct.-Déc.2008). Rétrospective de l’œuvre de la costumière des spectacles du Paris de l’Entre-deux Guerres : nombreux dessins d’archives. Date de création : 2014-01-01.
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