BRAY Yvonne de (1889-1954)
France

Yvonne de Bray voit le jour à Paris, le 12 mai 1889. Avant de devenir une artiste inclassable du cinéma, c’est avant tout une comédienne de théâtre. Elle commence une carrière brillante au début du XXe siècle dans la mouvance des grands monstres dits sacrés de la Belle Epoque : Sarah Bernhardt et Réjane.

Sa rencontre avec Henry Bataille est déterminante pour sa carrière. C’est un poète et un dramaturge dont elle va partager la vie. On doit à Henry Bataille : La Chambre blanche (1895), Le Beau Voyage (1904), La divine Tragédie (1907) et La quadrature de l’amour (1920). Yvonne de Bray et Henry Bataille forment un couple mythique de l’époque. C’est très tard qu’elle vient au cinéma.

Après le décès d’Henry Bataille en 1922, terrassée par le chagrin et la douleur, elle décide d’interrompre ses activités théâtrales, et il faudra attendre patiemment l’après-guerre pour la voir à nouveau et cette fois, sur l’écran. Elle travaille avec Jean Marais, Juin Astor, Mike Horner, Roland Toutain, Jean d’Yd….

Elle tient un rôle important, sous la direction de Jean Delannoy, en 1943, dans L’Eternel Retour. Jean Cocteau la dirige dans L’aigle à deux têtes, en 1948, suivi en 1949, des Parents terribles. En 1951, c’est Caroline chérie de Richard Pottier et Nez de cuir d’Allégret. En 1952, c’est le célèbre, Nous sommes tous des assassins, d’André Cayatte, un plaidoyer contre la peine de mort.

Elle met un terme à sa carrière cinématographique en 1953 avec Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville. Yvonne de Bray décède à Paris le 1er janvier 1954.

Sources : -. Date de création : 2006-06-30.

Photos

Monument

La dalle est signée par l’entrepreneur Lebreton.

Inscriptions : de BRAY – DESTUTT de TRACY

Anne Victor, Gabriel, de BRAY, ancien trésorier, payeur général, membre, de la société, des bibliophiles,  français, chevalier, de la légion d’honneur, 10 février 1820, 18 mai 1886. […].
Gabriel, de BRAY, 1855 – 1905.
[…].

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Date de la dernière mise à jour : 21 décembre 2023