REGNAULT Jean-Baptiste (1754-1829)
France

autoportrait - Collection privée

Jean-Baptiste Regnault voit le jour le 9 octobre 1754, à Paris.

À dix ans, il copie les dessins que lui prête le collectionneur Batailhe de Montval. Son père décide alors de partir avec toute la famille en Amérique. Là confié à un capitaine au long cours, il devient mousse pendant cinq ans, jusqu’à ce que sa mère, veuve, rentrée à Paris, le retrouve.

De retour à Paris, il devient l’élève de Nicolas Bernard Lépicié, Joseph-Marie Vien et de Jean Bardin, qui l’emmène à Rome où il prolonge sa formation. Son « Diogène visité par Alexandre » lui vaut de remporter le Grand Prix de l’Académie royale de peinture et de sculpture, ancêtre du prix de Rome, en 1776.

Il séjourne à l’Académie de France à Rome, alors située au palais Mancini, en compagnie de Jacques Louis David et de Pierre Peyron. Il entre à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1783. Puis il expose au Salon son morceau de réception « L’Éducation d’Achille par le centaure Chiron » (aujourd’hui au musée du Louvre). Il connaît un franc succès avec cette peinture. On le complimente pour son traitement des couleurs et son goût pour l’antiquité.

En 1786, il épouse Sophie Meyer. Ils auront trois fils : le baron Antoine Louis, Jean François et Charles Louis. En 1787, il habite cour du Commerce à Paris et a pour élève Louis Lafitte. Il initie aussi sa jeune voisine, Constance-Marie Bondelu, à la peinture.

Il multiplie les sujets antiques, puis se passionne pour la Révolution et peint pour le Salon de 1795 « La Liberté ou la Mort ». Au centre de cette toile, le Génie de la France aux ailes tricolores survole le globe terrestre exprimant l’universalité des idées de 1793 ; il a, à sa gauche, la Mort et, à sa droite, la République avec les symboles de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Sous le Premier Empire, il exécute de grands formats avec un formalisme hérité de l’antique. Le 7 février 1807, il devient professeur de peinture à l’École des beaux-arts de Paris, poste qu’il occupait depuis le 21 décembre 1805, mais sans appointements.

Il expose au Salon jusqu’en 1809, puis abandonne sa carrière officielle et continue à peindre pour son plaisir des sujets tirés de la mythologie. De 1816 à 1822, il est professeur de dessin à l’École polytechnique.

Il meurt le 12 novembre 1829, à Paris. Les œuvres de son atelier sont alors dispersées lors de la vente du 1er mars 1830.

Œuvres :

  • La Marche triomphale de Napoléon Ier vers le temple de l’Immortalité (Château de Versailles) ;
  • Portrait du comte de Montalivet (Château de Versailles) ;
  • L’Heureux évènement (Château de Fontainebleau) ;
  • Madame Régnault (Collection privée) ;
  • des autoportraits (Musée de Valenciennes) ;
  • Portrait de la reine Hortense (Château de Malmaison, Rueil-Malmaison)…

Titre : baron (octroyé par le roi Charles X le 19 juillet 1829).

Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (sans date dans la Base Léonore).

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2025-10-17.

Photos

Monument

La signature de l’entrepreneur sur la dalle est désormais illisible.

Inscriptions :

Jean-Baptiste Baron REGNAULT, Peintre ‘histoire 1754-1829.
Sophie MEYER Baronne REGNAULT, 1763-1825.
Antoine Louis Baron REGNAULT, Général de Brigade 1788-1856.
Marie Antoinette OUDINE, ep. Carle Louis Baron REGNAULT, 1793-1861.
Carle Louis Baron REGNAULT, 1792-1868.
Marie Joséphine REGNAULT, ep. LATAUD, 1837-1870.
Marie Valentine LATAUD, 1868-1870.
Georges Marie LATAUD, 1863-1930.
Pierre ROUX, 1925-2017.

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Date de la dernière mise à jour : 28 octobre 2025