Pierre Jean Baptiste Marie Ferdinand Bounetou (de Monclar) voit le jour le 21 novembre 1823 à Monclar-d‘Agenais (Lot-et-Garonne). C’est le fils de François Julien Bounetou, notaire, et de son épouse, Catherine Delphine Chairou.
Militaire, il devient capitaine dans la légion étrangère. Il passe adjudant major du régiment lors de la campagne de Crimée mais est blessé le 5 novembre 1854. Le 11 février 1855, le 1er bataillon du 1er Régiment Etranger, sous ses ordres subit une attaque de 250 volontaires russes. Malgré l’obscurité, on repère l’ennemi à temps. Quatre compagnies se rangent sur la banquette et laissent arriver les russes jusqu’à 20 pas avant d’ouvrir le feu. Ceci cause de telles pertes à l’ennemi qu’il se retire.
Il s’illustre une nouvelle fois le 2 mai 1855 en commandant les compagnies d’élite du 1er Régiment Etranger. Celles ci attaquent une place d’arme russe qui enfilait les tranchées françaises.
Promu chef de bataillon au 61ème Régiment d’Infanterie et il participe à la prise du Mamelon Vert le 7 juin 1855. Mais il est ensuite blessé. Durant la campagne d’Italie, il participe à la bataille de Solférino et passe lieutenant-colonel, le 2 juillet 1859 au 54ème Régiment d‘Infanterie.
Il épouse, le 26 septembre 1861, à Paris (10ème), Cécile Geneviève Marie Gignoux (1837-1921). Ils auront un fils Julien (1865-1945).
Il devient colonel du 33ème Régiment d‘Infanterie, en 1863. Durant la guerre de 1870, il commande un régiment devant Amanvillers (Moselle), le 18 août 1870, où il perd 105 hommes tués ou blessés.
Promu général de brigade en octobre 1870, il commande une brigade d’infanterie du corps du général de Cissey lors des opérations contre la Commune. Après la guerre, il commande la 36ème brigade d’infanterie.
Il décède le 27 avril 1881.
Distinctions : chevalier (28 décembre 1854), officier (19 avril 1860), commandeur (24 août 1867) de la Légion d’Honneur
Sources : Base Léonore (Légion d‘honneur) ; Geneanet. Date de création : 2025-08-30.
