Victor Perahia voit le jour le 4 avril 1933, à Paris 12ème. C’est le fils de Robert ou Caleve Perahia, juif turc, et de son épouse, Jeanne Passy, française.
Le 15 juillet 1942, alors âgé de 9 ans, la police l’arrête avec ses parents, à leur domicile du 24 rue Alcide Benoist à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
On déporte son père le 20 juillet 1942, par le convoi no 8, de Angers (Maine-et-Loire) vers Auschwitz où il est assassiné. Lui, on l’interne au Camp de la Lande de Monts (Indre-et-Loire), puis au Camp de Drancy, de septembre 1942 à mai 1944.
Puis, on le déporte, avec sa mère par le convoi no 80 en date du 23 juillet 1944, de Drancy à Bergen-Belsen. Le 6 avril 1945, avec sa mère, il prend un convoi ferroviaire appelé « le train fantôme ». L’Armée rouge les libère le 23 avril à côté du village de Tröbitz, près de Berlin.
Il arrive le 29 juin 1945 à l’Hôtel Lutetia à Paris. Il a douze ans.
Après la guerre, Il est membre du conseil d’administration de l’Amicale Bergen-Belsen puis administrateur de l’Union des déportés d’Auschwitz.
Il meurt le 29 septembre 2024 à Saint Mandé (Val-de-Marne).
Publication : Mon enfance volée. Éditions Familles et amis déportés du convoi no 8, Fondation de la Shoah.
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (2008, trop récent pour figurer dans la Base Léonore) ; chevalier de l’ordre national du Mérite (2002).
Sources : Base Léonore (Légion ‘honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2025-06-30.