Jean Joseph Pierre Vigoureux voit le jour à Paris, le 23 mars 1784. Il entre à l’École polytechnique le 22 novembre 1801 et en est sort le 23 novembre 1803. On l’envoie au camp de Boulogne avec d’autres élèves de l’école.
Il ne reste qu’un an à l’École des Ponts et Chaussées avant d’être attaché au secrétariat du conseil général des ponts et chaussées, sous les ordres de Louis Bruyère. C’est le première élève de l’école à qui on ait confié cette mission. Il devient aspirant en 1806 et ingénieur de 2e classe en 1807.
Jean Joseph Pierre Vigoureux doit reconstruire cinq arches du pont de Saint-Cloud et de préparer le projet du pont de Sèvres. Il commence à le construire en 1808 et l’achève en 1810. Il épouse, en 1818, Étiennette Jeanne Bruyère (1800-1877), fille de Louis Bruyère, dont il aura un enfant, Eugène Vigoureux (1826-1864).
Entre 1819 et 1824, il est chargé de l’arrondissement nord du département de la Seine. Nommé ingénieur en chef de 2e classe, il assure la direction des travaux du canal latéral à la Loire dans le département de la Nièvre.
Jean Joseph Pierre Vigoureux doit construire deux ponts-canaux, l’un sur la Loire, le pont-canal de Digoin, et l’autre sur l’Allier, le pont-canal du Guétin. Adolphe Jullien le seconde dans ces travaux. En 1838, il devient ingénieur en chef directeur. Il termine le canal et étudie l’amélioration de la navigation de la Loire et de l’Allier.
Jean Joseph Pierre Vigoureux entre au conseil des ponts et chaussées en 1842, comme inspecteur général des ponts et chaussées. Il fait, enfin, valoir ses droits à la retraite en 1849.
Jean Joseph Pierre Vigoureux décède à Paris, le 19 mars 1857, à 72 ans. Il repose avec Jean Jacques François Le Barbier (1738-1826), écrivain et peintre, sans que nous sachions le lien qui l’unit à lui.
Distinctions : officier de la Légion d’honneur (26 avril 1844).
Sources : Paroles prononcées sur la tombe de M. Vigoureux, le 21 mars 1857, in Annales des ponts et chaussées, Mémoires et documents relatifs à l’art des constructions et au service de l’ingénieur, 1er semestre 1857, p. 245-247 ; Brunot (André), Coquand (Roger) Le Corps des Ponts et Chaussées, Éditions du CNRS, Paris, 1982, p. 176-177 ; Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2017-03-19.
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