Auguste Trognon voit le jour à Paris, le 26 septembre 1795. C’est le fils de Jean Marie Trognon (mort en 1844), employé au ministère des finances.
Elève du lycée Napoléon puis du Pensionnat normal (promotion de 1813), il devient professeur de rhétorique. Il enseigne d’abord au collège de Langres (Haute-Marne) avant de devenir professeur d’histoire au collège royal Louis-le-Grand.
En 1822, François Guizot le choisit comme suppléant dans sa chaire d’histoire moderne à la Faculté des lettres de Paris. En 1825, il devient le précepteur du prince François d’Orléans, fils du futur Louis-Philippe Ier.
Rédacteur au journal littéraire Le Globe, il est aussi l’auteur de traductions d’Héliodore (Histoire éthiopique), de Quinte-Curce (Histoire d’Alexandre le Grand), de Théodore Prodrome (Amours de Rhodanthè et de Dosiclès), et des écrivains italiens Ugo Foscolo (Dernières Lettres de Jacopo Ortis), Alessandro Manzoni et Silvio Pellico. Il décède le 27 décembre 1873.
Publications :
- Le livre des gestes du roi Childebert III, Brière, Paris (1825) ;
- Histoire admirable du Franc Harderad et de la Vierge Aurélia, Brière, Paris (1825) ;
- Histoire de France, 5 volumes, Louis Hachette, Paris (1863-1865) – grand prix Gobert de 1865 ;
- Vie de Marie-Amélie, reine des Français, Michel Lévy frères, Paris (1872) ;
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