TAINSY Andrée (1911-2004)
Belgique

Andrée Tainsy voit le jour le 26 avril 1911 à Etterbeek (Belgique). Elle débute sa carrière de comédienne au théâtre et tient son premier rôle au cinéma en 1945. Elle apparait ensuite dans plus de 80 productions différentes, au cinéma ou à la télévision, toujours dans des rôles de second plan. Andrée Tainsy travaille sans relâche jusqu’au jour où elle disparaît.

Elle figure encore dans un petit rôle dans le film Rois et reine, d’Arnaud Desplechin, sorti dans les salles le 22 décembre 2004, trois jours après son décès à Paris. Elle décède des suites d’un arrêt cardiaque le 19 décembre 2004, à 93 ans, à Paris.

Films :

  • Le Moulin des Andes, ou Le Fruit mordu (de Jacques Rémy ; 1944) ;
  • Fantômas contre Fantômas (de Robert Vernay, 1949) ;
  • Au royaume des cieux (de Julien Duvivier, 1949) ;
  • Julie de Carneilhan (de Jacques Manuel, 1949) ;
  • Mission à Tanger (de André Hunebelle, 1949) ;
  • Plus de vacances pour le bon dieu (de Robert Vernay, 1949) ;
  • Je suis de la revue (de Mario Soldati, 1949) ;
  • Cinquantenaire du métro (de Roger Leenhardt, court métrage,1950) ;
  • Agence matrimoniale (de Jean-Paul Le Chanois, 1951) ;
  • Ma femme est formidable (de André Hunebelle, 1951) ;
  • La Fête à Henriette (de Julien Duvivier, 1951) ;
  • Le Voyage de Georges (de Robert Darène, moyen métrage,1951) ;
  • Le Chevalier de la nuit (de Robert Darène, 1953) ;
  • La neige est sale (de Luis Saslavsky, 1953) ;
  • Marie-Antoinette, reine de France (de Jean Delannoy, 1955) ;
  • Les Lumières du soir (de Robert Vernay, 1956) ;
  • Mannequins de Paris (de André Hunebelle, 1956) ;
  • Les Louves (de Luis Saslavsky, 1957) ;
  • Le Septième Ciel (de Raymond Bernard, 1957) ;
  • Une vie (de Alexandre Astruc, 1957) ;
  • Maigret et l’Affaire Saint-Fiacre (de Jean Delannoy, 1959) ;
  • La Française et l’Amour (de Jean-Paul Le Chanois, 1959) ;
  • Il suffit d’aimer (de Robert Darène, 1959) ;
  • Portrait-robot (de Paul Paviot, 1959) ;
  • Le Journal d’une femme de chambre (de Luis Buñuel, 1963) ;
  • Fantômas (de André Hunebelle, 1964) ;
  • Les Ruses du diable (de Paul Vecchiali, 1965) ;
  • Les Bons Vivants (de Georges Lautner, 1965) ;
  • Le Chien fou (d’Eddy Matalon, 1966) ;
  • Z (de Constantin Costa-Gavras, 1968) ;
  • Trop petit mon ami (d’Eddy Matalon, 1970) ;
  • Peau d’âne (de Jacques Demy, 1970) ;
  • L’étrangleur (de Paul Vecchiali, 1970) ;
  • L’Homme au cerveau greffé (de Jacques Doniol-Valcroze, 1971) ;
  • Beau Masque (de Bernard Paul, 1972) ;
  • Faustine et le Bel Été (de Nina Companez, 1972) ;
  • L’Événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la Lune (de Jacques Demy, 1973) ;
  • L’Horloger de Saint-Paul (de Bertrand Tavernier, 1974) ;
  • Que la fête commence (de Bertrand Tavernier, 1975) ;
  • L’important c’est d’aimer (de Andrzej Zulawski, 1975) ;
  • Guerre et Amour (de Woody Allen, 1975) ;
  • La Communion solennelle (de René Féret, 1976) ;
  • Des enfants gâtés (de Bertrand Tavernier, 1976) ;
  • A. Constant (de Christine Laurent, 1976) ;
  • Le Paradis des riches (de Paul Barge, 1976) ;
  • Adieu, voyages lents (de Marie-Geneviève Ripeau, 1976) ;
  • Ali au pays des mirages (de Ahmed Rachedi, 1976) ;
  • Et pourtant elle tourne (de François Raoul-Duval, 1976) ;
  • Seuls (de François Reusser, 1976) ; Gloria (de Claude Autant-Lara, 1977) ;
  • Une étrange méprise (de George Sluizer, 1979) ;
  • Boulevard des assassins (de Boramy Tioulong, 1982) ;
  • Poulet au vinaigre (de Claude Chabrol, 1984) ;
  • Le Tombeau d’Almanzor (de Colette Verger, 1984) ;
  • Le Violoncelle (de Pascaline Simar, court métrage, 1984) ;
  • Les cigognes n’en font qu’à leur tête (de Didier Kaminka, rôle coupé au montage, 1984) ;
  • Une oreille ou deux (de Caroline Chomienne, court métrage, 1991) ;
  • Mensonge (de François Margolin, 1992) ; Sur la frontière (de Marcin Latallo, court métrage, 1992) ;
  • Tout vieux déjà (de David Carayon, court métrage, 1992) ;
  • Le Cœur fantôme (de Philippe Garrel, 1992) ;
  • Love, etc. (de Marion Vernoux, 1992) ;
  • Noël en famille (de Fabienne Bertheaud – court métrage, 1992) ;
  • Les Gens de passage (de Hélène Marini, court métrage, 1992) ;
  • Les Aveugles (de Jean-Luc Perréard, court métrage, 1999) ;
  • Code inconnu, Récit incomplet de divers voyages (de Michael Hanekern, 2000) ;
  • Sous le sable (de François Ozon, 2000) ;
  • Dans le rouge du couchant (d’Edgardo Cozarinsky, 2003) ;
  • Après vous (de Pierre Salvadori, 2003) ;
  • Rois et Reine (d’Arnaud Desplechin, 2004).

Théâtre :

  • Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, mise en scène Georges Pitoëff (Théâtre des Mathurins, 1937) ;
  • L’Écurie Watson de Terence Rattigan, adaptation Pierre Fresnay et Maurice Sachs (Théâtre Saint-Georges, 1937) ;
  • Les Amants de Noël de Pierre Barillet, mise en scène Pierre Valde (Théâtre de Poche, 1947) ;
  • Sébastien de Henri Troyat, mise en scène Alfred Pasquali (Théâtre des Bouffes Parisiens, 1949) ;
  • La Grande Pauline et les Petits Chinois de René Aubert, mise en scène Pierre Valde (Théâtre de l’Étoile, 1950) ;
  • La Maison brûlée d’August Strindberg, mise en scène Frank Sundström (Théâtre de Babylone, 1952) ;
  • Velca de Tullio Pinelli, mise en scène José Quaglio (Théâtre de Babylone, 1952) ;
  • Le Voyage à Turin d’André Lang (Théâtre de la Michodière, 1952) ;
  • Bille en tête de Roland Laudenbach, mise en scène Jean-Jacques Varoujean (Théâtre de la Michodière, 1957) ;
  • Édition de midi de Mihail Sebastian, mise en scène René Dupuy (Théâtre Gramont, 1958) ;
  • La Descente d’Orphée de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau (Théâtre de l’Athénée, 1958) ;
  • Soleil de minuit de Claude Spaak, mise en scène Daniel Leveugle (Théâtre du Vieux-Colombier, 1959) ;
  • Eric XIV d’August Strindberg, mise en scène Pierre Debauche (1961) ;
  • Une sainte de Julia Chamorel, mise en scène Roland Dubillard (Théâtre de Poche, 1961) ;
  • L’Étoile devient rouge de Sean O’Casey, mise en scène Gabriel Garran (Théâtre de la Commune, Théâtre Récamier, 1962) ;
  • Noces de sang de Federico García Lorca, mise en scène Bernard Jenny (Théâtre du Vieux-Colombier, 1963) ;
  • Électre de Sophocle, mise en scène Silvia Monfort, (Théâtre des Mathurins, 1966) ;
  • L’Instruction de Peter Weiss, mise en scène Gabriel Garran (Théâtre de la Commune, 1966) ;
  • Les Trois Sœurs d’Anton Tchekov, mise en scène André Barsacq (Théâtre Hébertot, 1966) ;
  • Notre petite ville de Thornton Wilder, mise en scène Raymond Rouleau (Théâtre Hébertot, 1968) ;
  • Le Précepteur de Jacob Lenz, mise en scène Antoine Vitez (Théâtre de l’Ouest Parisien, 1970) ;
  • Liola de Luigi Pirandello, mise en scène Henri Delmas et Gabriel Garran (Théâtre de la Commune, Aubervilliers, 1973) ;
  • Arromanches de Daniel Besnehard, mise en scène Claude Yersin (Nouveau théâtre d’Angers, 1986) ;
  • Père d’August Strindberg, mise en scène Claude Yersin (Nouveau Théâtre d’Angers, Théâtre de l’Est Parisien, 1986) ;
  • Saint Elvis de Serge Valletti, mise en scène Charles Tordjman (Théâtre Populaire de Lorraine, 1990) ;
  • L’École des femmes de Molière, mise en scène Jean-Luc Boutté (Théâtre des Célestins, Théâtre de Nice, Théâtre Hébertot, 1992) ;
  • Figaro divorce de Odon von Horváth, mise en scène de Jean-Paul Wenzel (Théâtre de la Ville, 1993) ;
  • Mariage à Sarajevo de Ludwig Fels, mise en scène Claude Yersin (Nouveau théâtre d’Angers, 1996).

Prix : Grand Prix national du théâtre (1981).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2011-02-25.

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Monument

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Date de la dernière mise à jour : 21 décembre 2023