SOUVAIS Michel (1946-2012)
France

Michel Souvais voit le jour à Paris (6ème), le 21 août 1946. C’est le fils de Paul Jules Joseph Souvais (1914-1965) et de Marthe Perruquet (1914-1993), petite-fille de Louise Weber, dite La Goulue.

Après ses études, il suit les cours de théâtre de René Simon, puis de Jean-Pierre Darras, Charles Charras et Jean-Louis Trintignant, au cours Charles Dullin. En 1960, il suit également des cours de chants avec Mireille au Petit Conservatoire de la chanson.

Il apparaît régulièrement, dès 1963 dans les émissions de télévision consacrées au Petit Conservatoire de Mireille et se produit, sur la scène du palais de Chaillot, lors d’une soirée de gala. Michel Sauvais pose très jeune pour les photographes Izis puis Nicolas Treatt. Il déjeune régulièrement à la Coupole en compagnie de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Il est particulièrement attiré par le milieu artistique et mondain.

Michel Souvaus tourne pour la télévision dans Figaro-ci, Figaro là d’Hervé Bromberger, où il donne la réplique à Yves Rénier. Puis il devient mannequin pour la mode et la publicité. En avril 1971, notamment, sa photo apparaît en première page intérieure du Nouvel Observateur proclamant le « Manifeste des 343 », appelant à une légalisation de l’avortement.

Il chante dans une dramatique intitulée Le Colchique et l’étoile de Michel Subiela (1972). C’est aussi, dans ce téléfilm pour toutes audiences, le premier nu masculin à la télévision.

Dans l’humeur vagabonde d’Édouard Luntz, il parait aux côtés de Jeanne Moreau. Il pose pour des photos de publicité et devient élève et modèle de peintres comme Édouard Mac-Avoy.

Reçu à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, en 1972, il peint des portraits d’artistes comme Annie Cordy, Jacques Chazot et Dalida. Il peint également Montmartre et La Goulue. En 1977, Il expose sur des thèmes d’actualité, ses « éditorialistes », à la galerie L’Œil Sévigné.

Michel Sauvais rencontre Arletty dont il devient le secrétaire et proche, en 1978. En 1987, il publie Je suis comme je suis aux éditions Carrère, avec Arletty. Journaliste indépendant, il tient jusqu’en 1999, dans Visages du XXe siècle, une chronique mondaine, intitulée « Euréka », en référence à Edgar Allan Poe.

Il tourne aussi dans des courts métrages réalisés par les élèves de la Femis ou de l’école Louis Lumière et par d’autres réalisateurs débutants. En 1987, il paraît sur le petit écran dans Arletty sur Seine de Michel Ayats, auprès d’Arletty, Alexandre Trauner, Jean-Claude Brialy et Micheline Boudet.

En 1992, il prononce un discours, lors du transfert des cendres de La Goulue, de Pantin au cimetière de Montmartre. Le Parisien, Gala, France-Soir … rendent publique, à cette occasion, sa filiation avec elle. Il devient citoyen d’honneur de Montmartre par le garde-champêtre Anatole, en présence de personnalités de la Butte.

Il écrit sur Frédérick Lemaître, George Sand et La Goulue. En 2007, il interprète Frédérick Lemaître, monologue dont il est également l’auteur. En juillet 2008, il publie à compte d’auteur Moi, la Goulue de Toulouse-Lautrec, les mémoires de mon aïeule.

Michel Souvais meurt à Paris, le 3 mars 2012.

Théâtre :

  • Les Plaideurs de Jean Racine (1965) ;
  • Crime et Châtiment d’après Dostoïevski (1966) ;
  • Moi, le vrai Frédérick Lemaître, pièce dont il est l’auteur (2006).

Films : L’Humeur vagabonde d’Édouard Luntz (1970).

Téléfilms :

  • Figaro-ci, Figaro-là d’Hervé Bromberger (1972) ;
  • Le Colchique et l’étoile de Michel Subiela (1974) ;
  • La Main enchantée de Michel Subiela (1975) ;
  • Enquête pour un vaisseau fantôme de Michel Subiela avec Diane Kurys (1976) ;
  • Hommage à Toulouse-Lautrec de Michelle Nadal (1993).

Publications :

  • Je suis comme je suis…, Carrère-Vertiges du Nord (1987) ;
  • La Goulue : mémoires d’une insolente, Éditions Bartillat (1998) ;
  • Arletty : de Frédérick Lemaître aux Enfants du paradis, Dualpha (1999) ;
  • George Sand et son panthéon, Dualpha (2003) ;
  • Arletty : confidences à son secrétaire, Publibook (2006) ;
  • Moi, La Goulue de Toulouse-Lautrec : les mémoires de mon aïeule, Publibook (2008).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-01-14.

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Date de la dernière mise à jour : 7 février 2022