Joseph Jérôme comte Siméon nait le 30 septembre 1749. Professeur de droit à l’université d’Aix-en-Provence (1778), il devient assesseur de Provence en 1783. Il perd sa chaire sous la Révolution et prend part au mouvement fédéraliste du Midi (1793). Mis hors la loi en août, il se réfugie en Italie. De retour à Marseille après prairial an III, il est député au conseil des Cinq-Cents en 1795.
Il proteste vivement, lors du Coup d’État du 18 fructidor an V, contre l’envahissement, par la force armée, du conseil qu’il présidait. Condamné à la déportation, il se cache puis se constitue prisonnier. Libéré lors du Coup d’État du 18 brumaire, il devient tribun (an VIII) et prend une part importante dans la préparation du Code civil français.
Conseiller d’Etat (1804), il devient membre du conseil de régence en 1807. Puis il est ministre de l’Intérieur et président du Conseil d’Etat du roi Jérôme de Westphalie. De retour en France en 1813, il accepte la préfecture du Nord (1814), siège au corps législatif des Cent-Jours, puis à la « «Chambre introuvable» » à la Restauration et reprend place au Conseil d’Etat en 1815.
Ministre de l’Intérieur en 1820, il préside la commission de l’Instruction publique. Il devient ministre d’Etat puis se rallie à la Monarchie de Juillet en 1830. Il décède le 19 janvier 1842, à Paris. Siméon repose avec son fils, le comte Joseph Balthasar Siméon (1781-1846), magistrat et directeur général des beaux-arts, également pair de France et conseiller général, ainsi que le comte Henri Siméon (1803-1874), préfet des Vosges et administrateur, directeur des manufactures de l’Etat, député, sénateur. C’est aussi la tombe de la famille Nivière.
Titres : Comte (1818). Distinctions : chevalier (26 septembre 1803), commandeur (14 juin 1804), grand-officier (19 octobre 1814), grand-croix (1 mai 1821) de la légion d’honneur, grand-croix de St Hubert de Bavière .
Sources : Wikipedia. Date de création : 2007-04-03.